Le stade de rugby d’Othis porte désormais officiellement le nom de Marc Fayot. Samedi 18 juin, Bernard Corneille, le maire, a dévoilé la plaque de baptême du parc des sports au hameau de Beaumarchais.
Le stade de rugby ne sera plus anonyme et Marc fayot veillera sur lui « de là-haut » puisque l’endroit pour lequel l’instituteur de Beaupré a tant donné porte officiellement son nom. Les lieux n’avaient pas encore été baptisés.
La cérémonie, samedi, était emprunte d’émotion et autour du maire s’étaient rassemblées la famille de Marc ainsi que la nouvelle génération du sport. C’était aussi la fête du rugby othissois, un mariage qui n’aurait sans doute pas déplu à Marc, toujours bon vivant.
L’instituteur de l’école Beaupré et entraîneur bénévole de l’école de rugby, après s’être éteint à la fin de l’année 2015, restera dans les mémoires de tous. Bernard Corneille et Christian Domenc, l’adjoint aux sports, les deux copains du rugby, ont rappelé dans leurs discours le parcours de vie de Marc Fayot, « un homme plein de modestie, d’humour, de bonne humeur, avec un sens de l’amitié et du partage ». Bernard Corneille souligne : « Je me rappelle du coéquipier, du trois-quarts aile auprès de qui je jouais, celui à qui j’adressais la dernière passe. Et nous savions tous alors que le ballon était dans de bonnes mains, les meilleures, puisque le plus souvent l’essai était au bout ».
Marc Fayot a fait partie de la toute première équipe de rugby d’Othis, celle de 1976. Il a été l’un des fondateurs du club de rugby et a aussi entraîné les féminines, jusqu’au bout. « A sa disparition, beaucoup de supporters avaient spontanément demandé de donner son nom au stade » confie Cédric Nadotti, un des dirigeants du club.
1976-2016, les 40 ans du club de rugby à Othis ont été marqués par le baptême du stade, mais également par la fête qui s’en est suivie avec le tournoi JC Leymerigic, l’école de rugby minimes, les passes entre les plus jeunes et les anciens, la rencontre féminine, le match des anciens, la remise des prix, la mise à l’honneur des présidents… Et puis un peu comme si les cérémonies étaient marquées par une troisième mi-temps, le repas de gala agrémenté de la soirée dansante jusque tard dans la nuit.