L’open de chanbara, le combat au sabre, a réuni 150 compétiteurs, samedi 27 et dimanche 28, à la salle multisports du gymnase du Mesnil-Amelot.
L’événement était organisé par Eric Masson, enseignant en chanbara, et se déroulait pour la cinquième année.
Le CSMSC (Club sportif Mesnil sport chanbara) a accueilli des clubs seine-et-marnais ainsi que des clubs franciliens. Pour l’occasion, plusieurs champions internationaux ont répondu à l’invitation de même que les arbitres, Jérémy Froment, 25 ans, membre de l’équipe de France, champion du monde par équipe, champion du monde en Into individuel ; Magda Badir, 22 ans, compétitrice au sein de l’équipe de France, club d’Aubergenville, double championne de France en titre, 2015 – 2016, médaille de bronze en individuel au championnat d’Europe, médaille de bronze par équipe au championnat du monde ; Hugo Guernut, 12 ans, champion d’Europe dans sa catégorie, Olivier Masson, 14 ans, champion d’Europe dans sa catégorie.
Tony Vandendaele, 53 ans, président du club depuis deux ans, est venu au chanbara sous l’impulsion de ses deux fils, Samih 15 ans, et Sofiane, 9 ans : « C’est un sport de combat sans danger qui permet de se défouler tout en apprenant à respecter son adversaire. Au fur et à mesure des entraînements, nous apprenons les bons gestes et toute la déontologie qui va avec. C’est un art martial basé sur des mouvements de combat, les coupes, qu’il faut exécuter avec précision pour toucher son adversaire et gagner des points. Mes deux fils sont montés sur le podium aujourd’hui, et repartis avec des médailles. Cela les encourage à continuer ».
La bonne humeur et l’enthousiasme des participants ont animé les deux jours, sous le sérieux de l’encadrement et des arbitres officiels. A la fin, les combattants se sont alignés et ont salué l’assemblée dans un geste rappelant le respect de l’autre et le dépassement de soi.
« Chanbara », est l’onomatopée japonaise qui exprime le bruit des sabres qui s’entrechoquent lors des combats de samouraïs. Adapté pour le sport, il peut être pratiqué par les plus jeunes. En effet les armes de combat sont en mousse gonflable souple, donc sans danger. Eric Masson indique : « C’est un sport ludique, regroupé avec d’autres disciplines dans la Fédération française de judo et sports associés. Les jeunes se dépensent et s’amusent. Le chanbara peut être pratiqué dès l’âge de 4 ans, jusqu’à 104 ans et plus. Nous avons plusieurs sortes d’armes dans le chanbara, par exemple le sabre court, appelé kodachi, ou le sabre long comme le choken. Les compétiteurs peuvent combattre avec ou sans tate (bouclier). Les combattants sont équipés d’un kimono sans manche, d’un casque de protection intégral, de gants, mais les pieds restent nus ».