Othis ► Accès RN2 : le dossier n’avance pas plus que les voitures

Accès RN2 : L’entrée et la sortie de la nationale 2 à Othis sont encombrées tous les jours de la semaine aux heures de pointe, provoquant des embouteillages. Le maire d’Othis et conseiller départemental, Bernard Corneille a une nouvelle fois écrit au préfet, jeudi 19 mai, pour pointer la dangerosité de la situation et lui demander d’intervenir.

Tous les jours, l’accès à la RN2 et la sortie à hauteur d’Othis, ne sont qu’une longue file d’une centaine de mètres de véhicules. Les bouchons se forment le matin dès 7 heures et le soir à partir de 17 h 30.

La bretelle permet d’accéder aux communes d’Othis par la RD 13, de Dammartin-en-Goële et Saint-Soupplets par la départementale 401, et à la zone d’activité des Prés-Boucher.

Michel, un Othissois, raconte son quotidien : « Le matin, les bouchons commencent souvent à partir de la route d’Eve. Le soir, la bretelle étant trop courte, nous sommes obligés  de nous agglutiner sur la bande d’arrêt d’urgence avec le risque de provoquer un accident à tout moment « .

Il faut dire que l’accès est situé en bas d’une pente que les voitures et les poids lourds descendent à vive allure. Nicole, une habitante de Dammartin, s’inquiète quant à elle du « ballet incessant » des camions venant de la zone industrielle. « On se sait même plus qui a la priorité » commente-t-elle.

Pas de réponse aux précédents courriers

Dans son courrier au préfet, Bernard Corneille rappelle « la situation préoccupante qui se dégrade de jour en jour en raison du flux de véhicules » et alerte sur « la nécessité d’engager des travaux de voirie ».

L’élu constate qu’aucune réponse n’a été apportée à ses précédents courriers datant de 2014 et 2015. Au total, depuis 2010, six courriers ont déjà été envoyés à la préfecture. « En 2013, le préfet de l’époque, Nicole Klein, nous a informés que le site avait déjà fait l’objet d’un remaniement et qu’aucun accident corporel n’y a été constaté » précise le maire. La demande avait été transmise aux services de la DIRIF (Direction régionale des routes d’Ile-de-France) et le seul aménagement apporté a été la pose d’un panneau « risque de bouchon ».

Pourtant, un diffuseur situé à Saint-Mard et réaménagé en 2014 devait fluidifier la circulation en permettant l’accès aux deux sens de la nationale. « Il y a eu sur le secteur de nouvelles constructions en accession à la propriété mais aussi des logements sociaux qui nous ont été imposés par l’Etat sans qu’aucune nouvelle infrastructure adaptée n’ait été faite. La situation s’empirera avec les divers projets immobiliers dans les communes alentour » pointe encore Bernard Corneille qui annonce la création prochaine d’un collectif d’usagers de la route.

Sun-Lay Tan

Rédacteur en chef

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