Record battu ! L’événement Auto-rétro de la jardinerie Laplace à Chelles a réuni 1 200 voitures anciennes durant le week-end du 30 avril.
C’était Auto-rétro pour la 18e fois à Chelles. « Il y a 18 ans, trois voitures étaient exposées. L’année suivante, dix ou douze, l’année d’après une quinzaine. Aujourd’hui, dimanche 1er mai, nous avons passé la barre des 1 000 puisqu’on a compté 1 200 véhicules sur le site de 4 hectares, situé en plein centre-ville » s’enthousiasme le pépiniériste et collectionneur Laurent Laplace.
Le succès a permis aux nombreux visiteurs, encouragés par un soleil radieux, d’admirer les châssis, chromes, calandres et moteurs à cylindres de quelques fleurons des grandes marques automobiles mondiales : Citroën, les premières Renault produites en 1913 par Louis Renault qui occupait alors le 5e rang de la production française, Peugeot, Talbot, Rolls Royce (qui a résulté de l’alliance en 1905 de Charles Rolls et Henri Royce), Morgan, MG (qui s’est spécialisé dans les voitures de sport), Ford, Panhard, Mercedes…
« On a des véhicules de toutes sortes, de 1910 jusqu’à 1980. C’est un patrimoine en parfait état et qui roule. Cela représente une dizaine de clubs, sachant qu’il y a environ 80 adhérents par club. Des particuliers participent également. Ils sont amoureux de leurs voitures et les bichonnent toute l’année. On a aussi les motos qui se développent, ainsi que la bourse d’échange des pièces détachées » souligne Alain Roques, membre des Anciennes calandres chelloises, association créée en 2001 et organisatrice de l’événement.
Anaëlle est venue de Roissy-en-Brie au volant de sa Chevrolet blanche 1963, moteur 6 cylindres en ligne, boîte automatique, intérieur cuir rouge : « C’est mon papa qui me l’a offerte pour mes 20 ans. Elle se conduit très bien ». Son père est mécanicien et l’a trouvée en Belgique… une première main.
Régis Duwear exposait une curiosité, un modèle unique de 1940 du constructeur français Laffly. « Il s’agit d’un prototype destiné à remplacer le mulet dans les troupes de montagne. Il a été présenté en septembre 1939 à l’armée française. Après des modifications et nouveaux essais au printemps 1940, il a été commandé à 500 exemplaires, mais la guerre est arrivée et le projet est tombé à l’eau ».
Il n’est pas peu fier de posséder depuis 1965 le numéro 1 des cinq prototypes alors fabriqués. L’engin dispose de roues directionnelles à l’avant et à l’arrière, d’un moteur Amilcar, d’un plancher bois et de quatre vitesses. Régis fait partie de l’association France 40-véhicules qui regroupe 20 adhérents passionnés par les véhicules militaires de 1940, y compris les chars, et dont le siège est à Fismes (Marne).
Son association organisera la journée des chenilles le dernier week-end de septembre à Vincy-Manœuvre.
Prochain rendez-vous de belles anciennes, dimanche 19 juin, de 9 à 18 heures au gymnase G. Roby, à Dampmart.