A Othis, deux débats d’idées de notre ville s’opposent : l’une, celle de nos élus et de l’association « Un Avenir Pour Othis », où l’habitat et la nature doivent pouvoir cohabiter en harmonie.
L’autre idée est celle des élus de la mairie, qui sous couvert des obligations de la loi SRU, souhaitent nous imposer un projet non réfléchi. Un exemple, mais qui n’est que la partie visible de l’iceberg : le projet de construction de 350 logements sociaux à l’entrée de la ville.
Ce projet détruira des espaces verts, occasionnera des gênes de circulation supplémentaires, une concentration de population, et bien d’autres tracas. Un tel projet ne correspond en rien aux attentes des habitants qui sont venus à Othis. A nos yeux, il s’agit d’une urbanisation sans vraie planification des évolutions de la ville et sans tenir compte de la préservation de la qualité de vie des Othissois.
Cette idée est un projet justifié par la Mairie comme un impératif « imposé » par les plans nationaux ou régionaux d’urbanisation, par la nécessité de construction de logements sociaux et légitimé par le coût des pénalités payées par la commune en 2015. Pourtant le rôle des élus locaux est justement d’adapter ces directives à la réalité locale. Le besoin d’aménagement ne doit pas être fait « n’importe comment », en dépit du bon sens, en détruisant les espaces verts au détriment de la qualité de vie des habitants.
L’engloutissement de la « Ville à la campagne » par une « Ville Béton » n’est qu’un funeste projet qui dessert les habitants actuels et futurs.
Notre ville n’est pas déclarée en carence de logements sociaux puisqu’à ce jour elle en compte 294 (source: Ministère du logement, bilan 2015 article 55 loi SRU), alors prenons le temps et surtout informons la population, pour qu’elle prenne part à la création d’un vrai projet, prenant en compte les besoins de chacun.
Un avenir pour Othis