Objets connectés ► Avec Apycat, ils arrivent partout !

Objets connectés : Xavier Garrigue, président et fondateur d’Apycat, a créé son entreprise il y a 4 ans. Ancien directeur des services clients chez LG électronics, l’ingénieur a su surfer sur la vague du « tactile » en développant des objets connectés dédiés au secteur tertiaire.

L’activité est pointue et a demandé du temps et beaucoup d’investissements pour développer le projet d’envergure : 4 associés, 4 développeurs et une salariée. Aujourd’hui, les objets d’Apycat ont trouvé leur place dans plusieurs établissements en Ile-de-France et prochainement en province.
Apycat a été primée à plusieurs reprises, en 2013 (1er prix du challenge numérique 2013) puis en 2014, lauréate du réseau Entreprendre Sud Ile-de- France et 2e du concours du « meilleur dev de France ».

Apycat et objets connectés,

késako ?

« Apycat, c’est une distribution de solutions connectées, un fournisseur d’applications connectées et multiplateformes pour le CHR (Cafés – Hôtels – Restaurants) » résume Xavier Garrigue qui complète : « Je  m’étais aperçu que l’utilisation de la technologie dans le secteur tertiaire (l’ensemble des activités professionnelles de service : le commerce, l’administration et l’information) n’était pas optimisée et que les entreprises étaient en retard par rapport aux consommateurs. Il fallait donc créer un langage, développer un code qui permettrait de faire communiquer tous les objets, quelle que soit la taille de l’écran, quel que soit le système d’exploitation (OS) et quelle que soit la marque. Aujourd’hui, on a notre propre framework (un ensemble cohérent de composants logiciels structurels, qui sert à créer les fondations ainsi que les grandes lignes de tout ou d’une partie d’un logiciel – son architecture) basé sur de l’open-service ».

Quand les plats font bip

L’autonomie qu’Apycat a gagnée lui a permis de bénéficier d’une plus grande gamme d’objets connectés à un meilleur prix et d’une technologie plus récente selon les besoins des professionnels du CHR.

L’Apybox (équivalant à la Box chez le particulier) est donc née avec ses objets connectés : montres, tablettes, smartphones, écrans multifonctions et le menu tactile qui s’est déjà imposé dans un établissement francilien.

Le concept est simple : le restaurant (ou le bar) est doté d’une caisse connectée, d’une tablette connectée en cuisine et les serveurs ont une montre et un smartphone connectés. Le client commande ses plats que le serveur enregistre sur son smartphone. La commande est transmise simultanément dans les cinq secondes sur la tablette en cuisine, signalée par un « bip », et en caisse. Lorsque les plats sont prêts, le serveur reçoit l’information sur sa montre et peut alors servir le client.

« Tous ces objets transmettent des informations au manager en temps réel : temps de préparation des plats, temps d’attente… Si le patron s’absente, il garde malgré tout le contrôle sur l’établissement à distance. Toutes ces données permettent aussi une analyse fine du fonctionnement du restaurant ou du bar et d’en tirer profit en réajustant son organisation et sa gestion » explique Xavier Garrigue.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 20 % de temps gagné, 15 % en rapidité en cuisine et 10 % lors de la facturation sur le service, et côté client, moins 25 % de temps d’attente.

Une adaptation en douceur

Apycat propose différentes offres à ses clients afin qu’ils s’approprient le nouveau concept en douceur. Pour le moment, les restaurateurs qui ont adopté l’Apybox et ses objets connectés sont conquis comme Sylvain Parcineau, gérant de la crêperie « Suzette et Sarazin » à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) qui affirme : « Pour moi, une rapidité de service est un gain de temps qui me permet de favoriser les relations avec mes clients et de plus, lorsque je suis absent, je sais ce qui se passe dans la crêperie ». Pour Stéphane, le crêpier aux fourneaux du restaurant, « on reçoit dans les dix secondes les commandes avec les commentaires des clients, ce qui me permet d’anticiper les tables ». Pacha, le serveur, ajoute : « C’est mieux que la version papier et c’est une aussi une économie de trajet qu’on a analysé avec le podomètre ».
Menu tactile, QRcode, objets connectés, Apycat n’est pas à court d’idées et d’énergie puisque la société développe d’ores et déjà le « Partez sans payer ». Rien à voir avec le resto-basket...