Mareuil-Lès-Meaux ► Raymond Poulidor a dédicacé ses livres

 

Raymond Poulidor a consacré deux jours à la dédicace de son quatrième livre. Il a accueilli ses fans au centre Leclerc de Mareuil-Lès-Meaux, vendredi 12 et samedi 13 mars.

Il aura 80 ans en avril et est plus que jamais en contact avec son public. Raymond Poulidor, le champion cycliste aux 14 tours de France, était en dédicace avec son éditeur, Louis de Mareuil, au magasin Leclerc à l’occasion de la sortie de son dernier livre, « Le Poulidor  ».

Raymond Poulidor, éternellement populaire, a été salué par de nombreux fans venus lui acheter l’un de ses quatre livres et se faire photographier avec la vedette.

Fans depuis toujours

Lucien, 78 ans, suit tous les ans le tour de France à bord de son camping-car et indique : « Ça fait plus de 60 ans que nous suivons le tour en famille. Poupou, nous l’avons tous vu en suer dans les Alpes, toujours en danseuse sur le cadre. Il était impressionnant même s’il n’a pas pu gagner au moins une fois le tour. Tout de même, c’est un sacré gaillard ! »

Toujours deuxième sur le podium, Poupou n’a pas eu de chance pendant toutes ces années avec des as comme Jacques Anquetil, Eddy Merckx et Bernard Hinault. Louis de Mareuil, explique : « Ça fait plus de dix ans que Raymond nous fait confiance. Il a besoin d’être en contact avec son public. Il fait beaucoup d’opérations de signatures assez longues, généralement de deux jours, dans différentes régions de France. Il mouille le maillot comme on dit. Il est important pour lui de retrouver, dans ces points de vente assez populaires, les gens qui l’ont applaudi et soutenu sur les routes du Tour. Raymond est heureux avec son public, il évoque ses courses, ses souvenirs, ses faits d’armes. C’est important pour lui ».

Dans la tête de Raymond

Raymond Poulidor se souvient du meilleur : « Mon meilleur souvenir est certainement ma sélection aux championnats du monde en 1960. J’ai appris la nouvelle alors qu’il y avait deux mois que j’étais professionnel. Et puis aussi, mon premier Tour de France, où j’ai pris le départ avec une main dans le plâtre et malgré tout j’ai gagné une grande étape de montagne et fait troisième à l’arrivée à Paris. J’ai plein de bons souvenirs. J’ai eu une vie de cycliste merveilleuse… »

Cependant le champion évoque également sa pire expérience : « C’était sur le Tour de 1968, quand j’ai été renversé par une moto, à quelques jours de l’arrivée du tour de France. J’avais des chances cette année-là de pouvoir remporter la victoire. Malheureusement le destin en a voulu autrement ».

Poupou en portrait chinois

Raymond Poulidor, si vous étiez…

Une fleur 

Je serais peut-être une marguerite, parce que ma mère s’appelait Marguerite. Et puis avec la marguerite, on joue un peu au loto, je t’aime, un peu, beaucoup …

Une couleur 

Je ne prendrais pas le jaune, parce qu’il s’est toujours refusé à moi. Je prendrais le vert. C’est la nature et j’aime la campagne.

Un animal 

Je pense à l’écureuil qui a fait du branche en branche, comme moi dans les cols de montagne. Je montais souvent les côtes en danseuse.

 Son livre

Il a croisé le fer avec les plus grands champions, a vaincu Eddy Merkx et a été l’adversaire privilégié de Jacques Anquetil, d’abord ennemi farouche, ensuite ami, enfin frère de légende. Leur ascension du Puy de Dôme est encore dans toutes les mémoires…