Pic de pollution ► Une vignette pour entrer à Paris à partir du 16 janvier

Pic de pollution : La ville de Paris mettra en place les premières restrictions de circulation rendant obligatoire le certificat Crit’Air à partir du 16 janvier 2017. La mesure concernera tous les véhicules roulant dans la capitale et vise à lutter contre la pollution atmosphérique.

Le certificat de la qualité d’air est émis sous la forme d’un autocollant rond qui devra être apposé sur le pare-brise du véhicule ou la fourche de la moto. La vignette atteste de la classe environnementale du véhicule, en fonction de sa motorisation et de son âge. La nomenclature s’appuie sur six niveaux et six couleurs : la verte pour les voitures électriques et le niveau 5 pour les diesels les plus polluants. Tous les véhicules à moteur qui circuleront dans Paris seront concernés, des deux roues aux poids lourds.

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Comment ça marche ?

Moins le véhicule pollue, plus l’utilisateur bénéficiera d’avantages de stationnement ainsi que d’autorisations de circulation en cas de restrictions dûes aux pics de pollution à Paris. La mesure remplacera celle de la circulation alternée qui a plusieurs fois été déclenchée en décembre. Elle s’appliquera du lundi au vendredi, de 8 à 20 heures, et ne concernera que Paris intra-muros, pour le moment.

Le certificat Crit’air s’obtient par un formulaire dématérialisé et sécurisé sur le site internet (www.certificat-air.gouv.fr) mis en place par le ministère de l’écologie. Le propriétaire devra entrer les informations demandées de sa carte grise, dont le numéro d’immatriculation, et un onglet simulation lui permettra de connaître la classe du véhicule. La vignette qui correspond au niveau de pollution atmosphérique sera attribuée de manière définitive et envoyée par la poste.

Elle coûte 4,18 euros pour couvrir les frais de production, de gestion et d’expédition.

Réduire le taux de particules fines

La ville de Grenoble (Isère) a rendu obligatoire le certificat Crit’air depuis novembre 2016 et de nombreuses agglomérations et collectivités territoriales réfléchissent à sa mise en place sur leur territoire. Selon le ministère de l’écologie, l’un des principaux polluants, les particules fines, provient du trafic routier et entraîne chaque année une augmentation de la prévalence des maladies respiratoires et cardio-vasculaires.