Le budget primitif 2016 de Mitry-Mory a été adopté par le conseil municipal lundi 11 avril. Malgré un contexte économique difficile dû à la baisse des dotations financière de l’Etat, la municipalité a souhaité maintenir les projets engagés pour l’éducation et la jeunesse promis lors de la campagne électorale en 2014.
Le maire, Charlotte Blandiot-Faride, s’est dit « satisfaite du travail engagé qui répond aux besoins de la population sans augmentation de la pression fiscale » et a annoncé la circulation d’une pétition contre la baisse des dotations. « Avec un budget d’environ 57,7 millions d’euros ( 40,8 millions en fonctionnement et 16,7 millions en investissement), la municipalité a voulu construire un budget offensif en maintenant un taux d’investissement élevé pour créer un cercle budgétaire vertueux » précise l’édile.
De nombreux équipements, principalement en faveur de l’éducation et de la jeunesse, verront ainsi le jour en 2016. Les TAP (temps d’accueil périscolaire), malgré leurs poids sur le budget, seront maintenus dans leur organisation actuelle. Toutes les activités resteront gratuites. Il s’agira également de poursuivre les travaux pour la construction du nouvel espace festif et culturel à hauteur de 3 millions d’euros et d’entamer la rénovation ou l’agrandissement des écoles Couperin (construction d’un self-service) et Emile-Zola, pour 899 000 euros. D’autres travaux dans les équipements dédiés à la jeunesse débuteront en 2016 pour un coût estimé à 426 000 euros.
« La ville a fait le choix d’un plan d’investissement ambitieux faisant la part belle aux équipements de proximité. Les équilibres financiers sont préservés : l’encours des dettes est de 28,6 millions » souligne Franck Sureau, l’adjoint au maire aux finances.
La majorité municipale a également mis en avant le fait que la part municipale des impôts locaux ne baissera pas. Les taux seront de 20,60 % pour la taxe d’habitation, de 23,13 % pour la taxe foncière des propriétés bâties et de 76,90 % pour celle des propriétés non-bâties.
L’opposition municipale a regretté les « oublis » de la municipalité et la non prise en compte des incertitudes créée par l’intégration à la nouvelle communauté de communes. « Vous n’avez pas tenu compte du relèvement du point d’indice des fonctionnaires qui coûtera environ 1 million d’euros de plus l’année prochaine et vous avez sanctuarisé un reversement de 13 millions d’euros venant de la Carpf alors que son budget n’est même pas encore voté » a ainsi déploré Laurent Prugneau, l’ex-tête de liste UDI aux municipales.