Le résultat de l’audit financier qui vient de tomber concernant la gestion de la ville de Meaux a donné l’occasion à la majorité en place d’asseoir son fonctionnement.
La demande remonte à juin 2014, juste après les élections municipales. Christèle Roussel, élue Front de gauche, souhaitait faire ressortir que, selon elle, la mairie dépensait trop d’argent, particulièrement dans sa communication. Jean-François Copé, le maire, suivi de son équipe avait accepté de se soumettre au test. Il fallait évidemment que celui-ci soit indépendant de la municipalité.
Le choix du cabinet d’audit avait été réalisé avec la conseillère opposante. Le cabinet Finances locales a ainsi réalisé l’étude sur la période 2008 – 2014 et le résultat a été présenté à l’occasion du dernier conseil municipal du 18 février. Pour la mairie, » le résultat de l’audit financier est particulièrement positif pour la gestion de l’équipe municipale : Meaux s’autofinance sans augmentation d’impôts ! La Ville maintient une pression fiscale limitée. Les impôts municipaux sont stables depuis 2008, après avoir fortement baissé ».
Ainsi, selon les comptes et selon l’objectivité du cabinet indépendant, la ville de Meaux dégage un excédent de fonctionnement, appelé « épargne brute », qui lui permet de s’autofinancer et d’investir dans de nouveaux projets. « Entre 2008 et 2014, l’épargne brute a augmenté de 40 %. Elle est ainsi la première source de financement des investissements entre 2010 et 2013, alors que le recours à l’emprunt ne représente que 6 % de ces dépenses » précise la municipalité.
La rigueur de la gestion de l’équipe municipale a été également soulignée en matière de communication, le domaine qui inquiétait expressément le Front de gauche : l’audit a fait ressortir que les dépenses ont ainsi baissé de 32 % sur la période observée. « A Meaux, on communique avec moins d’argent qu’ailleurs » s’enorgueillit la majorité LR.
- Une épargne brute et un taux d’épargne brute caractérisés par une forte progression sur la période,
- Des dépenses de fonctionnement inférieures à la moyenne de la strate
- Une part importante des dotations de péréquation dans les ressources, compte tenu de la situation de la population (bénéficiaires APL, revenu imposable par habitant ….)
- Une structure saine du financement de l’investissement,
- L’emprunt maîtrisé.
- La capacité de désendettement correcte.
- Et bien entendu, et surtout, une baisse des dépenses de communication/événementiel de -32% entre 2006 et 2014
« Nous gardons ce cap pour 2016. C’est la clé d’une action réaliste et durable. Nous avons une devise : gérer toujours mieux l’argent public » ponctue Jean-François Copé.