L’entreprise familiale Matagrif, à Saint-Soupplets, a fêté ses 42 ans. Les patrons, la famille Poncy, ont ouvert les portes des locaux durant deux jours et proposé des animations aux visiteurs.
Ils ont été nombreux à venir faire un tour chez Matagrif, l’entreprise spécialisée dans la motoculture, à l’occasion des portes ouvertes. L’événement s’est déroulé sur deux jours, mardi 5 et mercredi 6 avril. Stands avec démonstrations d’engins, taille de bois à la tronçonneuse, buffet et boissons ont accueilli les clients ou les simples curieux. Beaucoup sont également venus en amis comme Bernard Lefranc, l’ancien maire de Monthyon.
Le printemps rappelle que l’herbe pousse vite et la plupart des visiteurs ont étudié et parfois acheté une tondeuse. Les modèles des différentes marques étaient exposés, de la machine la plus légère et pour petites surfaces à la plus imposante pour stades de foot et parcs. Les tondeuses faisaient du charme aux visiteurs jardiniers qui louchaient sur les moteurs et les qualités des engins.
Matagrif vend et travaille avec les collectivités, les professionnels du jardin ainsi qu’avec les particuliers. « C’est peut-être un peu plus cher ici mais on est certain de la qualité et du service » constatent les clients dans la boutique.
Charline Poncy, la petite-fille du fondateur de l’entreprise, Gérard Bulkowski, est responsable commerciale. Elle indique : « Nous n’avons pas eu le temps de fêter les 40 ans, alors nous le faisons cette année. »
Martial, le gendre « qui est là depuis toujours », et sa femme, Nelly (née Bulkowski), ont mené Matagrif avec Gérard. Depuis la création de l’entreprise en avril 1974, le trio a retroussé les manches plus d’une fois pour maintenir le chiffre d’affaires. « Ce n’est pas facile. Les enfants vont reprendre les rennes après nous, dans quelques temps. Déjà, ils dirigent petit à petit mais on leur a souvent dit qu’il y avait des bons moments et que d’autres étaient plus difficiles. Gérer une entreprise n’est pas toujours une partie de plaisir. On ne compte pas les heures de travail et encore moins quand il y a un creux et qu’il faut faire face. Pour affronter la crise, on a dû investir et innover. Cependant on est content que les enfants suivent la voie de l’entreprise familiale ».
En effet, avec ses dix-sept employés, Matagrif a bien grandi depuis ses débuts. Preuve que la gestion fonctionne, Stéphane, le petit-fils, devenu également responsable commercial, souligne : « Nous avons encore embauché trois personnes cette année et on voudrait arriver à dix-huit ou dix-neuf ».
Matagrif a assuré la relève.