Dammartin-en-Goële ► Mini-bolides en furie à la Christmas race !

A Dammartin, samedi 19 et dimanche 20 décembre, les courses ne se faisaient pas seulement au marché de Noël, mais également à la Christmas race, sur un circuit pour petites voitures radiocommandées.

Des passionnés venus de toute la France (certains ont parcouru 600 km !) se sont rassemblés au gymnase Maurice-Lerozier pour participer à la course organisée par le MCCD (Mini Car Club Dammartinois). 80 participants de tous âges ont assuré le show avec parmi eux, Cédric Devillers du club de Louvres (Val-d’Oise), et Julien Bourdelas du club de Dammartin.

Ce qu’ils ont en commun ? Une passion de plus de 20 ans. Ce qu’ils aiment ? L’esprit de compétition et de camaraderie, concevoir des pièces, faire de la mécanique et du pilotage. Cela a un coût bien-sûr : Cédric est sponsorisé ce qui, comme il dit, « rend le coût raisonnable », tandis que Julien finance tout lui-même.

Avant les essais libres, c’est-à-dire les premiers tours de roues auxquels les pilotes participaient chacun leur tour par groupe de dix, ils bichonnaient leurs bolides dans les stands, sur les grandes tables couvertes de boîtes à outils. Une fois montés sur l’estrade, pour mieux voir l’ensemble du circuit, les concurrents, munis de leurs manettes, se livraient un spectaculaire numéro de pilotage. Les voitures radiocommandées roulaient à des vitesses impressionnantes. Michel Sadin, membre du MCCD depuis huit ans et président depuis un an, l’affirmait par les chiffres : « Au bout de la ligne droite, on est presque à 60 km/h. Avec 80 ampères de consommation, les 4×4 au démarrage peuvent faire des trous dans les tapis ! »

Les petits bolides électriques s’envolaient en franchissant les bosses, d’autres partaient en tonneaux. Les pilotes, concentrés, négociaient les virages au plus juste et lançaient leur voiture comme des fusées dans les lignes droites pour gagner les qualifications, où seuls les tours les plus rapides et le nombre de tours effectués sont comptés. En fonction des performances, il y avait les finales, dimanche. Le passionné Michel Sadin, s’occupait du chronométrage. Il explique : « Chaque voiture a une puce, comme dans les Formule 1 et lorsqu’elles passent sur l’antenne qui se trouve sous un tapis, leur temps est pris au millième de seconde et l’information est envoyée à l’ordinateur ». On l’aura compris, la Christmas race était bel et bien la compétition à vivre le week-end dernier, à la fois drôle par ses courses virevoltantes (des voitures volantes, c’est loin d’être commun !), et bon enfant avec des compétiteurs détendus.