Les élus de Plaines et monts de France sont dépités : le référé suspension que la communauté de communes avait posé contre l’arrêté interpréfectoral entérinant son démantèlement vient d’être rejeté par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise).
La nouvelle est tombée bien tard, vendredi 4 décembre, « un peu comme si on voulait nous empêcher de nous retourner » commentent des élus.
En effet, pour les régionales, il était question de ne pas ouvrir les bureaux de vote en signe de protestation, dimanche, dans les communes, au cas où la décision du tribunal n’irait pas dans le sens de la volonté de l’interco seine-et-marnaise. Vendredi, après le rendu du référé, « il était trop tard pour s’organiser » ont jugé les élus.
Cependant, s’ils reconnaissent avoir perdu une bataille, ils continuent la guerre. Demain, lundi 14 décembre, les 37 vont se réunir et décider de la prochaine étape. Ils vont vraisemblablement faire appel.
« On n’est pas prêts à travailler avec le Val d’Oise ! » indiquait le vice-président, Alain Aubry, au lendemain de la décision. Pour le moment, la communauté de communes continuera à travailler à 37, un fonctionnement qui pourra durer jusqu’au 31 décembre et peut-être même jusqu’en janvier. « Le jugement sur le fond interviendra d’ici à quelques mois, mais force est de constater que nous sommes revenus en
des temps obscurs où le fait du prince prime sur la raison » ajoutent les élus de l’interco.
Lundi soir, le conseil communautaire se rassemblera pour voter son budget. « Nous ne changeons rien et allons prendre les décisions en comptant bien que le démantèlement n’aura pas lieu, même si ça s’engage mal » soulignait encore, samedi, le vice-président.