Le restaurant le Quincangrogne a réouvert ses portes depuis la mi-octobre. Le bâtiment chargé d’histoire renaît pour revenir à ses origines. En janvier 2016, l’hôtel ouvrira à son tour.
Au début, c’était une guinguette qui s’appelait « l’Auberge de Quincangrogne ». L’établissement a été racheté par le chef étoilé Arthur Keller en 1964, puis fermé à nouveau pour être transformé en maison de retraite jusqu’en 2010. En 2011, l’adjoint au maire de Dampmart a fait visiter les lieux à Pierre-Antoine Lachaux, Vairois, professionnel de l’hôtellerie. Ce dernier caressait le rêve de créer sa propre affaire.
Etudes à l’appui, tous les voyants étaient au vert. Ne manquait plus au futur patron qu’un « ingénieur culinaire ». Celui-ci devait être capable de travailler avec lui, dans un premier temps sur la carte qu’ils présenteraient aux clients.
En 2012, la rencontre avec Franck Charpentier s’est soldée par une solide amitié et la décision de s’associer. Et l’affaire s’est baptisée entre les deux compères « La renaissance du Quincangrogne ». L’un s’emploierait à la gestion, l’autre à la table. Les travaux s’annonçaient colossaux. Certains d’ailleurs sont toujours en cours. « Nous ouvrirons l’hôtel en janvier 2016 : 22 chambres, dont des suites. Nous allons végétaliser le toit, mettre en place un salon de thé, aménager une terrasse extérieure et nous n’en resterons pas là ! » s’enthousiasme Pierre-Antoine, les yeux toujours brillants quand il parle des prochaines réalisations.
L’établissement a ouvert. Les deux hommes sont maintenant à la tête de vastes locaux de 1 500 m2 implantés sur 3 400 m2 de terrain.
Le bâtiment a été réhabilité et vu de l’extérieur il a toujours la même allure. Ceux qui l’ont connu auparavant le reconnaîtront sans souci. Les années lui donnent maintenant des airs rétro chic. Ses bords de Marne sont enchanteurs et comme « autrefois », c’est tout de même à l’intérieur que le trésor se découvre. Il vient des cuisines… Le restaurant a été investi par Franck, chef étoilé pendant huit années, qui n’est pas avare de ses explications culinaires : « Je fais une cuisine traditionnelle avec les produits de la région, revisitée avec des influences méditerranéennes et asiatiques ».
Enfin, quelques semaines après son ouverture, le Quincangrogne affiche déjà un bilan positif. « La clientèle est satisfaite puisque le « bouche-à-oreille » fonctionne parfaitement » a expliqué Pierre-Antoine Lachaux. Si pour l’un, le projet est un aboutissement après 20 ans d’expérience dans le secteur, pour l’autre, obtenir encore une étoile Michelin avec le Quincangrogne donnerait lieu à une satisfaction personnelle et couronnerait le projet.
Le Quincangrogne est accompagné et financé par Réseau Entreprendre Seine-et-Marne.
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Bonjour ! Nous sommes venus manger avec mes collègues, et nous avons étés ravis de l accueil et le repas était excellent. Je tenez à remercier le chef et toute son équipe.