Sectorisation : l’inspection académique a reconnu que les lycéens mitryens devaient être prioritaires pour accéder au lycée de leur ville.
C’est peut-être ce qui évitera aux élèves des temps de trajet à rallonge tandis que certains devaient aller au lycée de Longperrier ou dans d’autres lycées de la région.
La pétition lancée sur Internet par les parents d’élèves il y a une quinzaine de jours a recueilli plus de 500 signatures. Mercredi 27 janvier, des parents ont manifesté devant l’établissement pour réclamer le retrait de la double sectorisation.
Avec les élus, les représentants des parents ont également rencontré l’inspection d’académie, mercredi, et déclaraient : « Mitry était la seule ville jusqu’à présent visée par la mesure. Les Mitryens étaient susceptibles d’être affectés pas seulement au lycée Honoré-de-Balzac de Mitry mais aussi au Lycée Charles-de-Gaulle à Longperrier, pour poursuivre leur scolarité au lycée.
Depuis mercredi, la situation a légèrement évolué. En effet, l’inspection académique a annoncé des mesures dont voici un extrait, communiqué par la mairie de Mitry :
– Maintien de la double sectorisation pour Mitry-Mory, étendue à Compans
– Instauration d’une priorité pour les Mitryens sur le lycée de leur ville
– Suppression de la majoration de points pour les vœux n°1 émis par les élèves, et obligation d’émettre des vœux sur tous les lycées de secteur
– Triple sectorisation instaurée pour Claye-Souilly et Villeparisis, sur les Lycées Balzac de Mitry-Mory, Jehan et Bachelard de Chelles
L’inspection d’académie a rappelé les contraintes démographiques du nord-ouest de la Seine-et-Marne, mais a en effet reconnu que les Mitryens, en tant qu’habitants de la ville, devaient être prioritaires.
Le maire, Charlotte Blandiot-Faride, indique : « Le mouvement des parents d’élèves, de la municipalité, et des citoyens mitryens a porté ses fruits. Néanmoins, on ne sait pas comment cette ‘priorité’ sera traduite en acte. Et la double sectorisation reste d’actualité au moins en théorie, d’autant que les mesures annoncées sur les bonus et les vœux contrebalancent et précarisent la volonté de ‘priorité’. Les quelques rentrées à venir seront peut-être plus sereines pour les Mitryens, mais le couperet subsiste, et la mobilisation, comme l’action judiciaire, doivent continuer. Rappelons en outre que le département vient de supprimer son aide au transport pour les lycéens. La municipalité, avec les parents d’élèves, restera donc extrêmement vigilante, continuera d’amplifier la mobilisation, ira à terme de son recours en justice, et s’engage par ailleurs à soutenir les villes du secteur sur un mouvement commun pour améliorer les transports publics ruraux et travailler à la création d’un nouveau lycée ».
Une délibération sur le sujet sera proposée au conseil municipal qui aura lieu jeudi 11 février.