Germaine Barle vient d’avoir cent ans. Elle a fêté son anniversaire entourée des siens. Daniel Dometz, le maire de Saint-Mard, la commune où elle vit, déclare : « Il me tenait vraiment à cœur de marquer l’événement. Je connais Germaine depuis trente-sept ans et nous avons partagé des étapes de la vie côte à côte.
Depuis le départ de son mari, Fernand, Germaine habite avec sa fille, Christiane ».
Au départ, Germaine n’était pas emballée par Saint-Mard, elle qui était pourtant née à deux pas de là, à Dammartin-en-Goële. Et ça fait finalement soixante-treize ans qu’elle a adopté le village. « Germaine est la gentillesse même. Sa vie est bien remplie. Elle est un exemple que chacun devrait suivre » souligne Daniel Dometz dans son discours prononcé très officiellement en mairie devant l’assemblée, et Germaine.
La centenaire est une enfant de la fin octobre et s’appelait Aubry avant de se marier. Dans sa jeunesse, à Dammartin, elle a participé aux spectacles organisés par l’institution qui était animée par Mademoiselle Armande et la directrice, Mademoiselle Réveillon. Parmi les autres actrices de ces spectacles, figuraient Paulette et Renée Geny ainsi que Suzanne Larchevêque qui ont assisté à la cérémonie, samedi 24 octobre. Elle aidait également ses parents aux travaux agricoles.
Et puis un jour, elle a rencontré Fernand dont les parents exploitaient l’Auberge de la Grosse Tête. Ça a été le coup de foudre ; elle épouse Fernand le 10 août 1937. De leur union naît Christiane, le 14 juin 1938, dans la maison familiale.
En 1942, Fernand et Germaine s’installent à Saint-Mard et exploitent « La Civette de la Gare ». Fernand finit par créer le premier taxi et le premier service d’ambulance.
En 1961, Fernand et Germaine marient leur fille Christiane, le 05 septembre, avec Gérard Lambert. L’année suivante, le 6 août 1962, c’est la naissance du premier petit fils, Patrick.
Le 2 novembre 1966, Bruno vient rejoindre la famille. Germaine et Fernand chouchoutent le petit dernier. Leur raison d’exister, ce sont les enfants et petits-enfants qui leur donnent tant d’affection.
En 1979, leur fonds de commerce sera vendu à… Daniel Dometz, lui qui appelle la centenaire « ma petite Germaine »