Le festival du Foin aux Brumiers, La Foll’époque, a bien failli ne pas avoir lieu. C’est ce que l’administrateur de l’association des Brumiers, Jean-Claude Buhot, soutenu par le maire, Jean-Benoît Pinturier, a souligné avec force dans son discours lors de l’ouverture des festivités du week-end : « Il y a eu des démissions et des baisses de subventions. Certains nous sont tout de même restés fidèles et nous avons eu une aide du conseiller départemental, Bernard Corneille, du député, Yves Albarello et du président de l’intercommunalité, Bernard Rigault. Outre des soutiens financiers, le festival nécessite également une centaine de bénévoles le jour J. L’année prochaine, nous ne savons pas si ce sera toujours réalisable. Pourquoi la culture serait la partie qu’on supprime en premier lieu en cas de problème ? «
Malgré un pessimisme bien pesé de la part de ses organisateurs, le festival a tenu ses promesses : concerts, théâtre, animations diverses… Ici et là aux Brumiers, au milieu des pelouses en plein air, sous un barnum ou dans la salle d’exposition, des salons avec de vrais canapés douillets et des fauteuils confortables, avaient été aménagés. L’idée était délicieuse et invitait les visiteurs à s’installer comme chez eux.
Justement, à l’exposition, on pouvait y voir les œuvres des élèves de l’atelier de Saint-Pathus ainsi que d’autres peintres extérieurs. Virginie Gricourt, native de la commune, a commencé à l’Atelier à l’âge de 15 ans. Ce week-end, elle revenait partager ses toiles aux côtés des autres : Claudine Codomier de Meaux, Rosane Pavan de Villenoy, Martine Bonnerave de Saint-Pathus… Les genres se sont mélangés et ont comblé de leurs palettes l’ancien bâtiment de ferme.
Jean-Claude Buhot indique : « En octobre, nous allons exposer à Magny-le-Hongre dans la salle des fêtes. Ce sera une grande exposition sur les marines ».
Le maire ajoute : « Ici, malgré les difficultés financières que rencontre la culture, le pôle culturel en construction se terminera. »