Le dernier conseil communautaire de plaines et monts de France, lundi 28 septembre c’est l’opportunité que des membres de l’interco ont choisi pour exprimer leur colère, comme le maire de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride, l’a expliqué : « Nous nous étions tous mis d’accord, lors d’une réunion avant le rendez-vous à Sarcelles, vendredi 25 septembre, que si on ne voulait pas nous entendre, nous quitterions la réunion. Vendredi, certains l’ont fait, dont le président Rigault, le président Barbaux et les maires du Mesnil-Amelot, d’Othis, de Dammartin, de Compans, de Longperrier, de Juilly, de Saint-Mard, de Gressy, de Rouvres, de Villeparisis, de Moussy-le-Vieux… mais d’autres sont restés. C’est pour ça que la colère est montée. Ce n’est pas normal qu’on décide quelque chose ensemble pour qu’après ça ne soit pas suivi ».
Ainsi, des élus de Plaines et monts de France ont d’une part commenté l’opinion du député Yves Albarello, celui-ci mettant en avant l’intégration par le Val-de-France de l’interco seine-et-marnaise, d’autres – au moins une partie d’entre eux – ont insisté sur le fait de »rester unis » et qu’il ne fallait pas « ouvrir de brèche ».
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Malgré tout le maire de Mitry a apprécié le mouvement des syndicats ce jour-là, mobilisés également afin de soutenir les salariés de l’interco emportés dans ce qui pourrait être un grand chamboulement et les licenciements que celui-ci engendrerait.
La communauté de communes attend les deux prochaines réunions avec impatience. Elle espère que les entretiens déboucheront sur son souhait : qu’elle ne soit ni démantelée ni emportée dans sa totalité dans le Val-d’Oise au profit de la communauté d’agglomération géante Val-de-France. Le 13 octobre aura lieu une CDCI (commission départementale de la coopération intercommunale) et le 19 octobre une CRCI (commission régionale de la coopération intercommunale). A cette dernière, les élus veulent à nouveau proposer un amendement « en précisant bien les aspects techniques qui bouleverseraient la vie des habitants par la disparition ou la diminution des services si on suivait les desseins de l’Etat » assurait le président Rigault, lundi.