La nouvelle a été confirmée : Michel Catalano, l’imprimeur de Dammartin victime des frères Kouachi le 9 janvier, pourra recevoir jusqu’à 500 000 euros. C’est ce qu’a annoncé le JDD, dimanche 30 août. Un courrier du Premier ministre, Manuel Valls, annoncerait l’aide au titre du Fonds national d’aménagement du territoire. Une décision qui se faisait attendre. Michel Catalano avait en effet bénéficié de la générosité des commerçants, mairies et bonnes volontés qui avaient réussi à récolter 100 000 euros pour que l’imprimeur puisse retravailler. Mais l’aide de l’Etat n’avait rien de certain. Michel Catalano avait bien reçu un courrier du cabinet de François Hollande, l’assurant plus ou moins qu’il pensait bien à lui… Outre un soutien moral, c’est surtout d’argent dont l’imprimeur avait besoin, comme le super marché casher et Charlie Hebdo à Paris, les premières victimes dans l’horreur de l’attentat du 7 janvier, qui avaient rapidement perçu une aide de l’Etat.
Les locaux de son entreprise, CTD, ont été détruit par l’attaque terroriste du 9 janvier, il lui a donc fallu trouver un autre emplacement pour ne reprendre son activité qu’au mois de mai. Face à face avec les deux terroristes, perte des machines, perte d’exploitation… le choc que l’imprimeur a subi perdure. Il a du mal « à se remettre psychologiquement ». Les méandres des assurances et diverses négociations n’ont pas aidé.
En plus des fonds débloqués par l’Etat, Michel Catalano, comme il dit, « espère revoir les clients qui le faisaient travailler, avant l’attentat ».
Il faudra également reconstruire le bâtiment dont le permis de construire devrait être déposé courant septembre. Ensuite seront débloquées les sommes, qui pourront s’élever au total jusqu’à 500 000 euros et qui seront délivrées via la sous-préfecture de Meaux en fonction de l’avancement des travaux.