Les apprentis et leurs formateurs avaient mis les petits plats dans les grands – c’est le cas de le dire – pour être au top à l’inauguration de l’Institut des métiers et de l’artisanat (IMA) du Pays de Meaux, lundi 19 octobre.
Sous l’œil avisé de la présidente de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Seine-et-marne, Elisabeth Detry, les locaux flambants neufs qui ont ouvert à la rentrée ont pris des allures de ruche, les uns s’activant à la préparation des gâteaux, viennoiseries, pains et même bœuf bourguignon, d’autres à la mécanique. CAP, bacs pro, chevronnés ou débutants ont mis à la main à la pâte pour recevoir les visiteurs parmi lesquels figuraient nombre d’officiels : le secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire, Martine Pinville ; le président du Pays de Meaux et député, Jean-François Copé ; le député Yves Albarello, le sénateur Vincent Eblé, la vice-présidente de la Région chargée de l’Apprentissage, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Hella Kribi-Romdhane ; le maire de Chauconin-Neufmontiers, commune sur le territoire de laquelle l’IMA a été construit, Michel Bachmann…
« Avec ses bâtiments et ses équipements neufs et adaptés, l’IMA entend rappeler que les formations par apprentissage, trop peu souvent reconnues comme voies d’excellence, sont une véritable opportunité pour les jeunes et les entreprises » a indiqué la directrice de l’IMA de Seine-et-Marne, Sabine Mathieu.
Des ateliers de boucherie à ceux de pâtisserie ou du pole mécanique, entre formation professionnelle et apprentissage, la visite a été dense et a montré le concept à la pointe de la technologie sur les 8 000 m2 qu’occupe l’IMA qui remplace l’ancien centre de formation d’apprentis (CFA).
- Un bâtiment sur un terrain de 5 hectares situé dans le parc d’activité de Meaux.
- Une capacité d’accueil entre 500 à 600 auditeurs/jour pour des effectifs apprentis portés à 1 600 étudiants des métiers
- Des pôles d’excellence dans l’alimentation (boucherie, pâtisserie, boulangerie), l’industrie (mécanique-réparation automobile), l’électricité-électrotechnique, le commerce et la vente, la coiffure et l’esthétique, et enfin l’entrepreneuriat.
- Le coût de la construction : 36,5 M€ dont 20M€ financés par la Région Ile-de-France.
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