La salle Elysée à Mitry-Mory était pleine, vendredi 16 octobre, pour le « banquet républicain ». Tous étaient venus fêter les 90 ans d’une ville « de lutte, solidaire et fraternelle » comme le slogan affiché l’indiquait. Mines réjouies, humeur au beau fixe, 450 partisans et sympathisants ont partagé la soirée conduite par le conseiller municipal, Sylvain Bernard (section Mitry-Claye-Villeparisis du PCF).
Le maire depuis avril dernier, Charlotte Blandiot-Faride, s’est imposé dans la lignée de ses prédécesseurs à la tête de la ville qui compte 19 000 habitants. Avant elle, d’autres maires communistes ont administré la commune : André Carrez, Noël Fraboulet, Jean-Pierre Bontoux et Corinne Dupont qui a lui a cédé sa place en cours de mandat.
Les convives ont accueilli un invité de marque, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français. Ce dernier a rappelé, lors de son allocution, « l’engagement de Mitry ».
D’autres personnalités communistes locales ont participé à l’événement. Charlotte Blandiot-Faride, également conseillère à la Région, était entourée des membres du conseil municipal parmi lesquels figuraient Franck Sureau, Benoît Penez, Laure Greuzat (PS) et la première adjointe, Marianne Margaté, aussi conseillère départementale et binôme de Bernard Corneille (DVG), maire d’Othis.
Jeanine, militante et ancienne élue, est « fière », comme elle le déclare, de participer à la soirée : « Je vis à Mitry depuis 1967. J’ai été élue en 1989 comme conseillère et adjointe au service social puis au service logement. Je suis communiste depuis 1944. A la Libération, je suis entrée à la CGT et puis j’ai fait ma carrière dans différentes fédérations. Je suis fière que Mitry-Mory soit restée communiste. Il ne doit pas avoir beaucoup de communes qui fêtent leurs 90 ans comme nous… Oui, j’en suis fière ! ».
Vendredi, les associations caritatives étaient représentées par Les Femmes solidaires, Le temps des Cerises, Les Amis de l’Huma, France-Palestine et Le Secours Populaire.
Le grand buffet d’anniversaire était dressé de part et d’autre de la salle, et les dîneurs ont pu se restaurer avant de se concentrer sur les interventions politiques suivies de l’hymne communiste, L’Internationale, entonnée par la salle, le poing levé.
« Le Petit Orchestre de poche » avec Pierre-Jules Billon et Clément Robin, a donné le tempo tout au long de la soirée sur d’autres airs moins engagés.