Le parc Corbrion va entamer sa dernière tranche de travaux. Les habitants ont été invités à une exposition sur les grandes étapes de travaux liés à la construction-déconstruction de leur quartier. La municipalité, l’OPH77 et la CNL ont exposé des panneaux explicatifs, mercredi 1er juillet, devant le local commun résidentiel, rue Henriette-Kermann.
La rétrospective a permis de faire d’une pierre deux coups : inaugurer d’une part la dernière phase de démolition des 176 logements restants, d’autre part la construction de 65 nouveaux logements. Situé rue d’Estienne-d’Orves, le chantier de démolition est officiellement lancé depuis le 22 juin. Le programme du parc Corbrion a démarré en 2008 et la fin des opérations est prévue pour 2017.
Les locataires et les élus, à travers l’exposition, se sont remémorés avec une certaine nostalgie leurs tranches de vie passées dans le quartier populaire de Mitry-Bourg.
David, né à Corbrion, devenu gardien d’immeuble depuis seize ans, se souvient : » J’ai eu des bons et des mauvais moments, comme tout le monde. J’ai rencontré des gens biens, des moins biens, de tout. Des souvenirs de moments que l’on a passés avec les copains, les amis, les parents… C’est sûr, il fallait du changement, c’était devenu trop vieux. Les barres HLM construites vers les années 1960 avaient besoin d’être remplacées par des habitations aux normes actuelles. Malgré tout, je ressens un petit pincement au cœur quand je vois les pelleteuses tout casser. Il y a des souvenirs qui reviennent ».
65 nouveaux logements
L’OPH77 prévoit la démolition de 176 logements, rue Lucien-Sampaix et rue de Villeparisis, suivi de la construction de 65 logements livrables en 2017.
Dans le programme de construction il est prévu 49 logements locatifs sociaux du T2 au T5 et 16 pavillons en accession T3 et T4.
Les caractéristiques environnementales sont : habitat et environnement Profil A, réglementation thermique 2012, chaudières gaz individuelles pour les logements locatifs sociaux, chaudières gaz individuelles et poêle à bois pour les logements en accession.
Le financement est assuré par le Conseil régional d’Ile-de-France, la Caisse des dépôts, les collecteurs et l’Etat.