Le gouvernement a annoncé le lancement du plan de rénovation des écoles, mardi 5 septembre. Lancé par Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, et Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, un comité d’animation interviendra jeudi 14 septembre.
C’est un plan de rénovation à 500 millions d’euros que Gabriel Attal et Christophe Béchu vont lancer le 14 septembre, à travers un comité d’animation national qui réunira les collectivités locales, les acteurs du bâtiment et ceux de l’Éducation nationale.
Gabriel Attal déclare : « C’est un enjeu pour la vie de nos élèves. Il y a encore trop d’établissements où les élèves ont trop chaud l’été ou trop froid l’hiver. C’est évidemment un enjeu de santé, particulièrement pour les plus petits d’entre eux. C’est aussi un enjeu pour la survie de notre planète. On sait que les bâtiments publics ont une responsabilité dans les économies d’énergie que l’on doit réaliser pour réduire nos émissions de CO2… La rénovation des bâtiments publics est un levier essentiel de la stratégie du gouvernement pour respecter les objectifs de baisse de la consommation énergétique et baisse des émissions de gaz à effet de serre dans le bâtiment d’ici 2030. »
Le président de la République a prévu la rénovation des 40 000 établissements scolaires d’ici dix ans.
La priorité pour le gouvernement doit permettre d’offrir aux élèves et aux équipes pédagogiques de meilleures conditions pour étudier et travailler. Parmi les bâtiments scolaires, les écoles primaires gérées par des communes ou des intercommunalités, souvent moins outillées que les départements ou régions, auront plus particulièrement besoin d’un appui de l’Etat afin de relever le défi.
La rénovation des écoles fait l’objet d’un plan spécifique, qui reposera sur trois piliers : un cap collectif avec la rénovation de 40 000 établissements scolaires en 10 ans ; un accompagnement de l’Etat par des outils de financement comme le Fonds vert renforcé dès 2024 par une enveloppe complémentaire de 500 millions d’euros dédiée aux écoles ; une gouvernance intégrée au niveau national et territorial, animé par l’Etat.