Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, a annoncé, vendredi 21 octobre, que le plan Action cœur de ville, mis en place en 2018 dans 234 villes moyennes, a dépassé son objectif initial : les engagements de l’Etat et de ses partenaires financiers s’élèvent, au mois d’octobre 2022 à 5 milliards d’euros. |
Le programme Action cœur de ville a été élaboré en concertation avec les élus et les acteurs économiques des territoires à partir de 2017. Il entend, d’une part, améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes, d’autre part conforter le rôle de moteur de ces villes dans le développement du territoire. Pour l’opération, cinq milliards d’euros ont été engagés à l’échelle nationale sur cinq ans avec la coopération de l’Etat, des élus locaux (par l’intermédiaire de l’association d’élus Villes de France) et des partenaires financeurs (Action Logement, Banque des territoires, Agence nationale de l’habitat), afin de faciliter le travail des collectivités, inciter les acteurs du logement et de l’urbanisme à réinvestir les centres-villes ou encore favoriser l’implantation d’activités en cœur de ville. Caroline Cayeux indique : « Moins de cinq ans après le début du programme, les cinq milliards d’euros ont déjà été mobilisés et les résultats sont concrets et nombreux. A titres d’exemples, 6 500 actions sont engagées, 79 000 logements ont été rénovés, et l’on constate par ailleurs une augmentation de 15% de fréquentation dans les villes bénéficiaires d’Action cœur de ville en 2021 par rapport à 2018… Le plan vise à rendre nos centres-villes plus attractifs. Il illustre la méthode et la vision que le gouvernement souhaite accentuer lors de ce second quinquennat, celle d’un Etat accompagnateur et non prescripteur, pour permettre à chaque collectivité de développer ses propres projets. Action cœur de ville II nous permettra de poursuivre la revitalisation, en intégrant cette fois les axes stratégiques des quartiers de gare et les entrées de ville dans la démarche. Il s’agira également de mettre l’accent sur la transition écologique, fil conducteur du quinquennat du président de la République, afin d’accompagner les élus dans leurs démarches de sobriété foncière, de mobilité verte et de rénovation thermique. » Vendredi 7 octobre, la ministre a réuni les partenaires financeurs – un an après qu’Emmanuel Macron a confirmé la poursuite du programme jusqu’en 2026 – afin de préparer la seconde phase du programme. Les grandes orientations seront précisées dans les prochaines semaines. |