La flexibilité du marché du travail avec la loi El Khomry, c’est un Américain, James K. Galbraith, qui a expliqué que ça ne marchait nulle part. L’économiste a répondu aux questions de France Info, hier, vendredi 27 mai.
Pour James K. Galbraith, flexibiliser le marché du travail comme le veut la loi qui défraye la chronique depuis plusieurs mois en France, « c’est une politique qui ne marche nulle part… » L’Américain a indiqué : « Ça n’a pas marché en Italie où la situation économique reste désastreuse. En Espagne, on a allégé l’austérité, c’est pour cette raison que l’économie espagnole est repartie. On leur a permis de le faire parce que c’est un gouvernement de droite ».
C’est là que les camps se mélangent et qu’on du mal à s’y retrouver : les syndicats qui se battent contre la loi travail sont majoritairement à gauche puisque la CGT arrive en tête des meneurs. Ainsi iraient-ils dans le sens d’une politique de droite.
James Galbraith veut en finir avec la politique d’austérité et précise que « c’est d’abord un problème d’idées et ensuite de politiques et d’institutions »… Que ceux qui ne s’en sont pas encore aperçus lèvent la main.
On peste, on tempête, on rage… Pourtant les Français font le lit de leurs figures politiques. Un lit avec un bon édredon et surtout un matelas épais, moelleux… bref, un nid douillet pour y couler des jours heureux pendant que le peuple – et particulièrement son porte-monnaie – se sclérose, se ratatine.
Hier soir, sur une chaîne de télé, on a entendu un journaliste spécialiste de la crise, et dont on ne saurait se passer de l’avis, exposer que la France finalement ne va pas si mal qu’on veut bien le prétendre. Ah bon ? Pourtant les commerçants, entrepreneurs, salariés… parlent d’une même voix pour dire que leur niveau de vie baisse, baisse, baisse… Alors sur le papier, la France va bien. Dans la vraie vie, c’est autre chose.
Franquin, dans les années 60, faisait dire au maire de Champignac : « Nous sommes au bord du gouffre… Et nous allons faire un grand bond en avant ! » Pouvons-nous voir en l’image le fait que depuis les années 60, les Français se plaignent mais qu’une vie confortable est toujours possible ?