Si en été, les pastèques sont des fruits succulents et sucrés, en politique, elles ont un goût plutôt aigre.
Quelques jours après son collègue à l’Assemblée nationale, François de Rugy, le président du groupe Europe-Ecologie-Les-Verts (EELV) au Sénat, Jean-Vincent Placé a annoncé au micro d’Europe 1, jeudi 27 août, qu’il quittait la formation politique dont il a été membre pendant plus de 10 ans.
Il accuse son ancien parti d’adopter une « dérive gauchiste », pointant du doigt les positions de Cécile Duflot, ex-ministre écologiste du logement de Jean-Marc Ayrault et les tentations de certains de ses ex-compagnons de faire alliance avec le Front de Gauche.
Du côté des opposants, beaucoup soupçonnent les deux démissionnaires de viser un porte-feuille ministériel en voulant peser sur les négociations du sommet sur l’environnement de Paris en novembre prochain. Les mauvaises langues diront, et pour reprendre le vocabulaire botanique, que le sénateur aurait pris le melon.
Dans tout cas, les pastèques sans pépins, ça n’existe pas encore en politique !