A Paris, des logements d’urgence supplémentaires seront mis à mis à disposition de migrants. Marine Le Pen, présidente du Front national, n’est pas d’accord et a marqué fermement son opinion, mercredi 5 août, quand RTL l’a interrogée sur la question : « Quelle honte ! Il y a des centaines de milliers de Français qui attendent un logement d’urgence, qui attendent un logement social » a-t-elle avancé, ajoutant que « La classe politique française passe sa vie à essayer d’aller chercher des responsabilités ailleurs, alors que c’est eux les responsables de la situation » en matière d’immigration.
Manuel Valls, dans la même journée a commenté : « La différence entre Marine Le Pen et moi, c’est que je gouverne. Il vaut mieux qu’elle ne gouverne pas. Le projet qu’elle a pour la France est profondément anti-national ». Il a également déclaré : « Il faut des règles [NDLR : en matière d’immigration] : ceux qui sont en situation irrégulière doivent être reconduits à la frontière. Les migrants qui sont là sont très nombreux. Ces derniers mois, le chiffre publié sur les morts est terrible (…) La solution est d’abord en Afrique avec la résolution des conflits (…) Elle est d’abord européenne. Il faut une organisation de nos frontières. C’est vrai à Vintimille avec l’Italie. C’est vrai avec la Grande-Bretagne ».
Ainsi pour le Premier ministre, « la réponse est européenne, la solution est d’abord dans ces pays ».
Sur Facebook, Marine Le Pen conclut : « Donc Manuel Valls n’a aucun argument ! Rien, zéro, nada… Les mêmes mots vides de sens, jour après jour… »