Boycott : Les élus du groupe de la droite et du centre de Paris-Vallée de la Marne (PVLM) ont décidé à nouveau de ne pas siéger au conseil communautaire qui s’est déroulé à Torcy, mardi 4 avril. Ils ont, par voie de conséquence, à nouveau refusé de voter le budget.
Les élus du groupe de la droite et du centre de la communauté d’agglomération ont déserté leurs sièges, mardi, alors qu’il était prévu de voter le budget qui devait être adopté avant le 15 avril. Ils espèrent « une nouvelle forme de gouvernance de la collectivité ».
Le président, Paul Miguel, indique : « Pourtant, l’ensemble des élus du groupe de la droite et du centre ont contribué largement à la construction de ce premier véritable budget de l’agglomération. Il s’avère que les éléments réclamés par les élus de de la droite et du centre sont déjà mis en place puisqu’ils correspondent précisément au socle de l’accord de gouvernance entériné le 18 janvier ».
Ainsi, le groupe des contestataires réclame « une cogestion améliorée » et « le renforcement du rôle de la conférence des maires ».
Paul Miguel
Paul Miguel précise : « Depuis 15 mois, le principe est une réalité à Paris-Vallée de la Marne. La droite et la gauche partagent toutes les responsabilités, au sein des différentes instances comme dans la gestion quotidienne des politiques publiques portées par l’agglomération. Ce travail commun permanent n’est conduit que par la seule volonté partagée de défendre les intérêts de nos habitants et de notre territoire… Depuis 15 mois, l’instance pour la conférence des maires existe et débat des grandes orientations pour l’avenir de notre territoire. Issue de notre seule volonté à construire ensemble, elle ne peut, cependant, pas être un cadre légal de décision ».
Le groupe des élus de la droite et du centre réclame aussi « la réalisation d’un plan pluriannuel d’investissement glissant sur 5 ans ».
Le président répond : » Depuis des mois, nos services, accompagnés par chaque vice-président dans leur délégation, travaillent à construire un plan pluriannuel d’investissement ambitieux et respectueux de nos contraintes budgétaires, pour des projets répondant aux attentes des habitants et au développement du territoire. Ils veulent aussi ‘la définition d’un projet de territoire consensuel’ validé par les maires. Depuis septembre 2016, cette démarche de projet de territoire anime notre agglomération et les douze maires y sont associés au sein d’un comité de pilotage. Par une volonté de consensus, le président du groupe de la droite et du centre est le seul maire à participer également à une réunion décisionnaire restreinte. Si l’on peut toujours améliorer un dispositif politique complexe et récent, je ne peux que déplorer cette absence et ces contradictions utilisées pour ne pas voter délibérément le budget et ainsi porter atteinte au débat démocratique ».
Le prochain conseil communautaire devrait avoir lieu jeudi 18 mai à 19 h 30.