Communiqué de Maxime Laisney, député de Seine-et-Marne, jeudi 22 septembre –
Aujourd’hui, à l’appel des organisations syndicales médicales et paramédicales Amuf (association des médecins urgentistes), CGT, CFE-CGC ainsi que le collectif inter-urgences, se déroule une journée de mobilisation dans les établissements du sanitaire, du médico-social et du social, publics et privés.
Je me rendrai au rassemblement à Paris pour que cesse la maltraitance et les conditions indignes pour les personnels et les usagers. La santé n’est pas une marchandise et les pouvoirs publics doivent garantir l’accès de tous à un service public de santé.
Pourtant, la réalité est catastrophique : trop de lits fermés, d’hôpitaux sous tension, de personnels exténués.
J’ai pu m’en rendre dans le cadre de l’opération menée par la LFI « Allo Ségur », en me déplaçant notamment à l’hôpital de Coulommiers. D’autres visites sont d’ores et déjà prévues.
Je dépose également en ce jour symbolique, une question écrite au ministre de la Santé et de la Prévention afin de lui demander d’étudier la possibilité de doter notre département d’un centre hospitalier universitaire et de lutter contre les déserts médicaux par l’instauration de centres de santé.
Plus généralement, l’État doit revoir ses objectifs. Ce changement de braquet passe principalement par le nécessaire l’abandon de la loi dite HPST (hôpital, patients, santé, territoires). Il passe aussi par l’adoption de mesures rapides, comme le remboursement à 100% des soins de santé prescrits et en intégrant les complémentaires santé dans la sécurité sociale, la réouverture de services d’urgences, de maternités et d’Ehpad publics.
La discussion de la prochaine loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS) sera l’occasion de porter ce débat. A cette occasion, nous demanderons également au gouvernement d’engager un plan pluriannuel de recrutement et de pré-recrutement des professionnels du soin et du médico-social, de revaloriser les métiers et les revenus et augmenter les capacités d’accueil des établissements de santé publics, notamment des hôpitaux.
J’espère que la voix des professionnels, des usagers et des parlementaires pourra être entendue.