Communiqué de Julien Boussange et Marion Tallis, candidats aux élections départementales, jeudi 17 juin –
Depuis plusieurs semaines, nous nous sommes attachés à bâtir un projet cohérent pour l’avenir du canton de Claye-Souilly et du Département de Seine-et-Marne, en nous appuyant sur nos expériences ainsi que sur la proximité et les échanges avec les habitants.
Notre ambition est d’être au plus près des préoccupations des habitants et des enjeux pour l’avenir de notre territoire. Monsieur Morin et Madame Pasquier affirment à la presse que nous nous « moquons des électeurs », nous qualifiant de « menteurs ». Nous nous voyons donc dans l’obligation de répondre à ces déclarations.
Si l’on en croit Monsieur Morin et Madame Pasquier, il serait donc interdit d’oser parler du Département et d’expliquer ses actions et ses missions. Ces dernières constitueraient leur apanage exclusif. Il serait interdit au président du Département d’oser dire qu’il a travaillé main dans la main avec la présidente de la Région Île-de-France pendant plus de trois ans. En fait, il serait interdit de se présenter à des élections contre eux. Et pourtant, dans ce double scrutin de dimanche, pour faire face aux extrêmes, sans valeurs ni convictions, il est essentiel de rappeler les enjeux purement locaux de cette élection départementale.
Ainsi, nous mentirions :
– quand nous voulons mettre en avant une réelle proximité avec les élus pour leurs projets et leurs dossiers de subvention, mais aussi avec les habitants pour les aider dans des démarches parfois assimilables à un parcours du combattant, à travers des permanences ? La proximité du conseiller départemental ne doit plus seulement se résumer à remettre des gerbes aux pieds des monuments aux morts les 11 novembre et 8 mai.
– quand nous voulons porter notre voix lorsque des projets impactant le cadre de vie du territoire sont imposés contre les habitants ? Il est vrai que les élus sortants sont restés silencieux sur des projets tels que la création d’une aire de grand passage des gens du voyage à Barcy et au sujet du site Terzeo.
– quand nous voulons nous battre pour la création d’un nouvel espace naturel sensible en compensation de la liaison Meaux-Roissy sur notre territoire, et non ailleurs, plutôt que de rester passifs ?
– quand nous indiquons que la construction d’un collège à Charny va bouleverser le secteur et nécessitera un engagement de tous les instants pour adapter les infrastructures routières, les lignes de transport et la carte scolaire sur le secteur ?
– quand nous voulons être des relais des maires avec le service des routes pour lutter contre les dépôts sauvages au bord de nos routes départementales ? Il est vrai que cela est plus facile quand on habite sur son propre canton.
Plutôt que d’échanger sur ces enjeux d’avenir concrets, nous avons droit à des attaques puériles, dignes d’une cour de récréation, de la part d’élus sortants, pourtant expérimentés comme ils aiment à le ressasser, mais il est vrai que l’expérience n’attend pas le nombre des années. Ce genre de comportement, de la part d’élus locaux censés nous représenter, fait partie des causes qui mènent à un dégoût de la politique chez nombre de nos concitoyens.
Que Monsieur Morin et Madame Pasquier cessent leurs invectives permanentes et reprennent leur sang-froid, il en va de la dignité de la fonction qu’ils occupent aujourd‘hui et du respect des électeurs qui leur avaient fait confiance il y a quelques années.
Toute campagne électorale peut avoir deux visages : celui des critiques et des polémiques stériles, qui ne favorisent que l’abstention et les extrêmes, ou celui des propositions dans le seul intérêt général.
Nous concernant, nous sommes résolument tournés vers l’avenir en proposant aux habitantes et aux habitants du canton de Claye-Souilly un projet pragmatique et cohérent, avec respect, passion et détermination !