Communiqué de Sébastien Chimot, candidat aux municipales à Crécy-la-Chapelle, jeudi 11 juin –
Par jugement en date du 13 mars, le tribunal administratif de Melun annule purement et simplement 1 600 000 € de recettes que la Ville réclamait au camping Le Soleil de Crécy dans le cadre du différend qui les oppose. La Ville n’a pas fait appel, confirmant la perte financière.
C’est un jugement qui démontre à Bernard Carouge, maire-sortant et candidat le 28 juin prochain, que l’argent public ne peut être utilisé à l’insu des Créçois, comme nous l’avons dénoncé en conseil municipal à plusieurs reprises.
Ajoutez à cela la facture exorbitante du cabinet d’avocats choisi par la Ville qui dépasse les 100 000 €. L’addition est plus que salée pour le contribuable créçois.
Une très mauvaise nouvelle pour les finances de la ville
Contrairement aux annonces récentes du maire, le camping n’est pas condamné définitivement à payer 850 000 €, puisqu’il a fait appel de la décision. Nous n’avons aucune certitude qu’un jour le camping paiera cette somme à la Ville, même en cas de condamnation définitive. Car après tout, s’il n’arrive pas à régler ses loyers régulièrement faute de chiffre d’affaires suffisant, comment pourrait-il s’acquitter d’une telle somme ?
La conséquence directe est que le camping a déposé plainte contre la Ville, contre Bernard Carouge et plusieurs de ses colistiers conformément aux articles L97 et L113-1 du code électoral et pour diffamation, un délit qui, s’il s’avère recevable, coûtera encore cher aux contribuables créçois.
Le dépôt de bilan guette le camping et priverait notre territoire d’un atout formidable pour le tourisme.
Sébastien Chimot a d’ores et déjà rencontré un potentiel repreneur qui a accepté de régler 200 000 € à la Ville immédiatement en cas de reprise, afin de limiter la perte financière pour les finances communales (un appel d’offres sera lancé pour choisir). Privilégier la médiation était la seule solution raisonnable pour ne pas enregistrer une perte financière catastrophique pour la ville et régler ce dossier de façon amiable : pourquoi Bernard Carouge en a-t-il décidé autrement ?