Villeparisis ► Municipales : pour Hervé Touguet, « trop c’est trop »

 

Communiqué d’Hervé Touguet, maire de Villeparisis et candidat aux municipales, en réponse à l’article du 7 février, mardi 11 février – 

Il semble malheureusement de tradition à Villeparisis que les campagnes électorales soient un moment où tous les coups sont autorisés, quitte à lâcher les chiens.

Certains propos de monsieur Bouche semblent illustrer cette méthode que mon équipe et moi considérons d’un autre temps, nuisant plus qu’apportant à la politique et à ceux qui s’y investissent avec sincérité. Ces manières d’agir, incluant les arrachages d’affiche, le visage de l’autre dérangeant, ou le relais de fausses informations doivent cesser.

Faire une campagne électorale en actionnant les leviers de la démagogie, notamment en promettant sans limites ou en diabolisant l’adversaire par des informations erronées n’honore personne, et encore moins ceux qui s’y emploient. Voilà maintenant six ans que les Villeparisiens subissent ce genre de propagande à l’encontre de l’actuelle équipe et de son maire. Trop c’est trop.

Tout d’abord, on ne peut qu’être surpris de lire, que ce monsieur rassemble la gauche alors que sur ses affiches, Europe Ecologie Les Verts affirme qu’elle ne soutient pas le parti socialiste.

Concernant les critiques de l’actuelle majorité et du maire de Villeparisis, Hervé Touguet, comment peut-on affirmer que le mandat actuel est un mandat d’inaction alors que les investissements de 2014 à 2019 sont supérieurs de 2 millions d’euros par rapport à la période 2008-2013, que la dette et les impôts ont baissé comme jamais à Villeparisis, surtout depuis 2016.

A propos des projets : si le groupe scolaire n’a pas été construit là où la gauche l’avait prévu, c’est parce que le terrain nécessitait une dépollution, à l’endroit où était implantée une station essence d’un ancien supermarché. Est-ce là la conception de l’écologie et de la santé publique  de la gauche ? On ne peut que s’en inquiéter. Pour rappel, l’actuelle municipalité a bien un projet de groupe scolaire en cours, à proximité à l’angle De Gaulle/Alsace Lorraine, à un endroit bien plus sécurisé pour les enfants vis à vis de la circulation. Monsieur Bouche a-t-il oublié ce paramètre ? 

Outre le premier lycée de Villeparisis et le troisième collège obtenus, l’équipe d’Hervé Touguet a également un projet de deux salles sportives, une pour la gymnastique et un dojo, en cours de réalisation. Sans accuser qui que ce soit, on peut d’ailleurs espérer que le panneau de permis de construire des salles sportives, arraché deux fois de suite, ne le sera plus.

Concernant les attributions de logement, monsieur Bouche ignore également qu’à toute période, la Ville et ses services ont continué à travailler en partenariat avec la préfecture, permettant de faire bénéficier à une majorité de Villeparisiens des logements vacants. Toutes les conditions permettant de lever la carence ayant été remplies, nous attendons que l’Etat en tire les conséquences. Monsieur Bouche entend « négocier avec l’Etat ». On ne peut qu’être inquiet d’une volonté de « négocier » avec l’Etat. Les obligations légales ne se négocient pas. Soit on remplit les conditions exigées par l’Etat, soit on ne les remplit pas. Il est tout simplement inimaginable que les fonctionnaires des services de l’Etat puissent accepter « une négociation », fût-elle avec leur ancien collègue. 

Quant à l’indemnité du maire actuel, elle était, en 2014, au centime près égale à celle de son prédécesseur, et aujourd’hui, même inférieure, et en tout cas, d’un montant nettement inférieur à celui autorisé par la Loi. Avoir passé six ans à faire un procès d’intention là-dessus est encore inadmissible et ne vise qu’à diaboliser.

Concernant le centre culturel, monsieur Bouche ignore-t-il que nous versons plus de 850 000 euros par an pour avoir une programmation de qualité que nous avons ouverte et démocratisée en étroite collaboration avec le directeur du centre culturel. C’est encore Hervé Touguet et son équipe qui ont mis en place la gratuité de la médiathèque pour une démocratisation de la culture à Villeparisis.

Pour ce qui concerne Suez, monsieur Bouche ignore sans doute que le conseil municipal a émis, à l’unanimité, le 11 décembre dernier, un avis défavorable au projet de prolongation de l’activté  de Suez. En revanche, c’est bien le 22 mars 2012, alors que monsieur Bouche était directeur des services techniques de la commune et que certains de ses co-listiers étaient élus, que le maire de l’époque a signé un avenant n°4 avec Suez, engageant la ville pour de nombreuses années. Encore un oubli ?

Peut-être que tout cela est finalement dû à son absence d’expérience. Monsieur Bouche n’a jamais été élu, même pas d’opposition. A-t-il suffisamment dialogué avec les quelques membres élus qui ne se sont pas désolidarisés du groupe de gauche au conseil municipal ? Les élus d’expérience d’ailleurs resteront ils avec lui ? Pourquoi ne pas l’avoir précisé ?

Nous ne doutons pas que les Villeparisiens sauront faire la part des choses, reconnaitre le très bon bilan de l’équipe en place, et ne se laisseront pas berner par des discours politiciens, parfois erronés, souvent motivés par la rancœur.