Communiqué de Yann Richelet, candidat aux municipales, mardi 10 décembre 2019
Les enseignants des écoles Jacques Tati, Jean Rostand et Le Blamont de Crégy-les-Meaux font grève, mardi 10 décembre. Avec plus de 25% des enseignants grévistes, la commune est tenue de mettre en place un service minimum d’accueil (SMA). Pourtant, il a été constaté que cette obligation, inscrite dans la Loi du 20 août 2008, n’a pas été respectée par le maire qui doit la mettre en place.
Yann Richelet, tête de liste de Crégy Ensemble à l’élection municipale de 2020, s’indigne de cette situation imposée aux familles et va saisir la sous-préfecture pour que le SMA soit mis en place sans délai dans les écoles de la commune lors des prochains mouvements annoncés.
Il va même plus loin et propose l’ouverture d’un espace de co-working dans la ville pour que les parents, qui le souhaitent, puissent rester travailler dans la ville et éviter ainsi les transports en temps de grève.
Le SMA coûterait 3€30 par enfant à la commune
Le SMA a été voté en 2008 dans le but de garantir la liberté pour les enseignants de faire grève et pour les familles de poursuivre leur activités les jours de grève. Il est du devoir de la commune de mettre en place ce service et cela en contrepartie d’une compensation financière de l’État.
« Il coûterait à la commune de Crégy-les-Meaux la somme de 3€30 par jour et par enfant. En effet, l’état subventionne à hauteur de 110€/ 15 enfants et un surveillant coute 160€ par jour. Donc il est inadmissible que ce service ne soit pas en place ! », indique Yann Richelet.
Interrogée sur la question, la mairie déclare ne pas vouloir proposer ce service pour des raisons politiques afin de ne pas briser le droit de grève et pour des raisons de moyens insuffisants : manque de personnel municipal formé et volontaire.
« L’absence de ce service est une vraie contrainte pour les parents qui, par exemple, ont dû organiser une garde en urgence de leurs enfants de la veille au lendemain, entre le lundi 9 et le mardi 10 décembre ! Quant aux enseignants, ils ont eu la délicatesse de prendre en main la communication autour de leur droit de faire grève alors que ce devoir revient à la mairie », poursuit Yann.
Yann Richelet et ses colistiers étaient présents ce matin pour constater par huissier que le SMA n’était effectivement pas en place et pour aller à la rencontre des parents qui se sont vus refuser la prise en charge de leur enfant.
« Avec ce constat, je souhaite au nom de Crégy Ensemble saisir la sous-préfecture pour que le SMA soit mis en place à Crégy-les-Meaux », précise Yann Richelet.
Aller plus loin que le SMA à Crégy-les-Meaux
L’accueil des enfants est un minimum pour que les parents de Crégy-les-Meaux puissent maintenir leur activité professionnelle. Un grand nombre d’habitants de la commune travaille à Paris ou à au moins une heure de transport. Afin de faciliter leur quotidien en temps de grève, Yann Richelet propose l’ouverture d’un espace de co-working aménagé dans l’espace Signoret-Montand.
« Créer du lien entre la population et la municipalité est notre premier objectif. Quoi de plus naturel de la part d’une mairie que de proposer des solutions adaptées à sa population face à une situation complexe telle que la grève que nous vivons actuellement », conclut Yann Richelet.