Communiqué, mercredi 27 mars
Gestionnaire du plus grand réseau routier d’Ile-de-France (4 330 km de routes), le président du Département de Seine-et-Marne, Patrick Septiers, se félicite de l’adoption par le Sénat d’un amendement de la loi Mobilités permettant aux élus locaux de fixer la vitesse maximale sur les routes secondaires.
« Cette décision va pleinement dans le sens de ce que je réclame depuis plusieurs mois : redonner aux élus locaux la possibilité de passer certaines routes à 90 km/h et sortir de cette mesure uniforme qui a suscité une forte incompréhension de nos concitoyens », déclare Patrick Septiers.
Le Département a d’ores et déjà lancé une étude pour déterminer quelles portions de routes pourraient être limitées à 90 km/h.
« Nous serons d’ici quelques semaines en mesure de faire des propositions concrètes à l’Etat, souligne Patrick Septiers. Ces aménagements se feraient au cas par cas, pour allier mobilité et sécurité, en fonction de la configuration et de la dangerosité des routes. »
Une très grande majorité des routes départementales de Seine-et-Marne est passée à 80 km/h en juillet dernier. Or, les habitants du département sont très dépendants de leur voiture, ils mettent deux fois plus de temps que les autres Franciliens pour se rendre sur leur lieu de travail.
« Pour les Seine-et-Marnais, c’est la double peine : être contraints à de longs trajets en voiture vers les bassins d’emploi de la capitale et devoir perdre encore plus de temps sur les routes secondaires limitées à 80 km/h, déclare Patrick Septiers. On n’a mesuré, pour le moment, aucun effet réellement bénéfique sur la mortalité routière en Seine-et-Marne. Bien au contraire, les derniers chiffres des accidents dans le département l’attestent. »
Le président du Département réclame, en outre, « une plus grande sévérité face aux conduites dangereuses, au téléphone au volant, à l’alcool et aux stupéfiants ».