Communiqué, vendredi 22 février
Hier, à l’occasion de CDEN, manifestaient devant la préfecture de Seine-et-Marne de nombreux enseignants et parents d’élève. Réunis dans la lutte contre les fermetures massives qui touchent les classes de notre département, ils ont dénoncé les conditions de travail de plus en plus difficiles dans lesquelles ils exercent leur métier.
Classes surchargées, disparition des AVS et des AESH, carence en ULIS et SEGPA, formation continue inexistante pour le 1er degré, manque de RASED, baisse des effectifs, non-remplacements … La liste est longue, et ce depuis trop longtemps.
Notre groupe s’associe pleinement à leur colère, et dénonce le manque de volonté politique ainsi que la vision bassement comptable d’un enjeu fondamentalement structurant pour notre département et plus largement, pour notre société. Le CTSD du 24 janvier a annoncé la disparition possible de 123 classes en Seine-et-Marne. À cela s’ajoute une dotation en effectifs nettement insuffisante, car aux 78 postes nécessaires au dédoublement des CP CE1 dans notre département, seulement 40 sont attribués au total.
Nous réclamons de véritables moyens en termes de structure et d’organisation. Ainsi, nous nous opposons aux fermetures de classes qui dégraderont les conditions d’apprentissage et d’enseignement. Le bien-être des élèves est une propriété absolue. De plus, nous savons pertinemment que ces fermetures intensifieront la désertification qui érode chaque année un peu plus la Seine-et-Marne.
D’ici à la validation définitive de la carte scolaire, nous nous battrons aux côtés de la communauté éducative, des élus locaux et des parents d’élèves, pour que celle-ci elle soit reconsidérée.
Marianne Margaté, présidente du groupe Gauche républicaine et communiste au conseil départemental de Seine-et-Marne