Communiqué, dimanche 17 février
La réponse tant attendue, tant redoutée, est tombée lundi 11 février tel un couperet. Le préfet de Seine-et-Marne a validé le projet Terzéo sur les communes de Villenoy et Isles-lès-Villenoy.
C’est une profonde déception pour tous ceux qui se sont mobilisés sans relâche depuis 2016.
Mais cette décision n’est pas réellement une surprise car il faut rappeler que le dossier Terzéo, malgré ses carences, malgré une opposition unanime, a franchi sans difficulté toutes les étapes administratives.
Cette décision brutale témoigne du peu de considération qui est fait de l’avis des habitants, des associations écologiques ainsi que des élus du Pays de Meaux et du Pays Créçois, exclus du Grand Paris.
Cette décision injuste renforce le sentiment que la Seine-et-Marne qui accueille déjà plus de 80% des déchets d’Ile-de-France est considérée comme un territoire périphérique, secondaire… Alors même que le Grand Débat se déploie pour tenter de combler ce fossé, de réparer ces multiples fractures, de réconcilier et de rassembler TOUS les Français.
Désormais, que va-t-il se passer ? Deux options sont possibles :
– Combattre. Les maires, les collectivités ou les associations ont la possibilité de contester cette décision préfectorale en déposant un recours auprès du tribunal administratif.
– Négocier, ce qui semble être le choix de la CAPM (communauté d’agglomération du Pays de Meaux). Négocier avec la société Terzéo pour limiter les nuisances et obtenir les garanties nécessaires. Négocier avec l’Etat pour obtenir des compensations comme la réfection complète de la N3 qui va devoir supporter un trafic supplémentaire de camions.