Communiqué, mardi 12 février
Jean-François Copé, Jean-François Parigi et Régis Sarazin viennent d’être informés que l’Etat a pris contre leur avis l’arrêté de délivrance de l’autorisation préfectorale pour l’installation du projet Terzéo et met ainsi l’ensemble des élus et des habitants devant le fait accompli.
Dans ce contexte, Jean-François Copé s’est entretenu, le lundi 11 février, avec Hervé Le Bouc, président directeur général de Colas, afin de lui faire part de ses vives préoccupations concernant les nombreuses zones d’ombre qui subsistent dans ce dossier particulièrement impactant pour notre territoire et plus largement pour la Seine-et-Marne qui accueille déjà 80% des déchets d’Île-de-France.
Jean-François Copé a demandé à Hervé Le Bouc de surseoir aux travaux pendant un an afin d’étudier des options qui répondraient aux inquiétudes des élus et des habitants du territoire quant à la pollution du site par cette nouvelle activité et l’augmentation du flux routier qui va en découler.
Par ailleurs, il s’est ensuite entretenu avec la préfète de Seine-et-Marne pour lui demander de prendre en compte la demande de réhabilitation de la RN3 dont le manque d’entretien est dangereux pour les usagers qui empruntent cet axe et ne pourra pas supporter un flux de véhicules supplémentaires.
Enfin, un seul point positif dans ce dossier. Comme chacun le sait, une inquiétude demeurait sur le traitement de la pollution à l’arsenic du site dont personne ne voulait assurer la charge depuis des années : un accord a été trouvé entre Colas, Tereos et l’Etat pour que le terrain soit dépollué.