Communiqué, mardi 22 janvier
A l’automne dernier, c’est une démarche maladroite de l’association La Rose des Vents qui révèle à la mairie l’existence d’un projet de centre de demandeurs d’asile au sein de l’ex-hôtel Bellagio. Cette initiative, visiblement prise de concert entre les copropriétaires des chambres d’hôtel et les services de l’Etat, s’est faite sans concertation et sans prise de contact officielle avec la municipalité.
Yann Dubosc s’insurge contre cette décision unilatérale d’installer ce centre au cœur d’un quartier résidentiel en pleine requalification. Il existe certainement d’autres alternatives sur le territoire mieux adaptées au public des demandeurs d’asile.
Alors même que l’Etat organise la concertation du grand débat national en se défaussant sur les maires, force est de constater que les méthodes du passé n’ont pas été modifiées par le « Nouveau Monde » tant annoncé !
Non, elles ont empiré en y intégrant le mépris des élus et de leurs administrés.
Parce que nous n’avons pas l’habitude de nous défiler, et face à l’opacité de gestion d’un tel dossier que nous dénonçons formellement, nous avons décidé d’organiser une réunion publique, le 4 février prochain, à laquelle nous convions Madame le préfet, le président du conseil syndical de l’hôtel, le gestionnaire et l’exploitant désignés pour encadrer ce centre d’accueil et répondre aux interrogations des administrés et de la collectivité.
Nous déplorons qu’il faille ainsi médiatiser ces méthodes alors qu’un travail en amont aurait apaisé la situation. Ces demandeurs d’asile en provenance de Paris sont, une fois encore, l’expression d’un Etat qui décide sans se soucier de la réalité du terrain. Il faut que cela cesse !