Communiqué, mercredi 12 décembre
Le conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités, réuni ce mercredi, a voté un amendement déposé par la présidente d’IDFM, Valérie Pécresse, dans lequel il est demandé à l’Etat de garantir impérativement que les travaux de réalisation de cette ligne rapide reliant Roissy à Paris ne dégradent pas la qualité de service sur les autres lignes de transport, déjà très difficilement maintenue.
« Je soutiens pleinement la démarche de Valérie Pécresse, souligne Patrick Septiers, président du département de Seine-et-Marne et vice-président d’Ile-de-France Mobilités. Le CGD Express, à 24 euros par trajet, n’a aucune utilité pour les Seine-et-Marnais et pour les transports du quotidien. Cette liaison constitue même un risque de dégradation de la qualité de service des lignes qui desservent nos territoires. Le CDG Express ne doit pas pénaliser les lignes du réseau Francilien (notamment RER B et Transilien K) ni freiner leurs développements rendus nécessaires par la forte dynamique démographique de la Seine-et-Marne. Nous voulons également avoir des garanties quant à la réalisation de la ligne 17 Nord du Grand Paris Express dans les délais prévus. Cette ligne reliera Paris au Mesnil-Amelot et transportera 80 000 usagers chaque jour, soit cinq fois plus que le CDG Express. La réalisation de la ligne 17, qui a déjà été reportée de 2024 à 2030, est indispensable pour le nord de la Seine-et-Marne ».
Patrick Septiers, président du Département.