Communiqué, jeudi 6 décembre
Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Votre mouvement, spontané, a exprimé avec détermination vos difficultés, vos inquiétudes et souvent vos souffrances. Vous avez demandé des réponses et des solutions.
Les mesures prises hier par le gouvernement et annoncées par le Premier ministre vont dans ce sens, avec la suppression de la hausse des taxes sur les carburants, la suspension de la hausse des tarifs de l’électricité et du gaz, et celle de la mesure modifiant le contrôle technique pour une période de six mois.
Aujourd’hui, hors les casseurs, les extrémistes de tous bords, les opportunistes, tous souhaitent l’apaisement. L’apaisement n’est pas l’effacement.
En toute indépendance, par vos revendications vous pouvez être porteurs de projets. Vous devez vous organiser pour que ce mouvement de solidarité puisse continuer à veiller à plus de justice sociale, moins d‘exclusions, plus de pouvoir d’achat.
A nous, députés de la République en Marche de vous y aider dans la durée, d’organiser les rencontres, la concertation, l’information, de faire passer les messages, d’être toujours à l’écoute et continuer à agir.
C’est pour laisser place au dialogue avec les Français et pour garantir la sécurité de nos concitoyens que nous en appelons à l’apaisement et à l’unité de notre nation.
Il en va de la responsabilité de chacune et de chacun des manifestants que de répondre à l’appel à la discussion car il est temps d’instaurer un dialogue pacifié.
Le Premier ministre a souhaité que cette discussion s’organise à partir de la mi-décembre et pendant trois mois, autour de vos élus nationaux et locaux ainsi qu’auprès des représentants des corps intermédiaires et associatifs. Les députés de la Seine-et-Marne sont prêts à un dialogue calme et serein.
Ne laissons pas la violence ravager le capital de sympathie acquis, ne décevons pas cette majorité silencieuse qui vous a soutenu, venez dialoguer et construisons ensemble.