Seine-et-Marne ► Ecole : Jean-François Parigi interpelle le ministre

Communiqué, mardi 24 juillet –

Jean-François Parigi interpelle le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, concernant les écoles dites orphelines et isolées.

Au cours de ces derniers mois, le député de Seine-et-Marne a rencontré les équipes pédagogiques, les associations de parents d’élèves et les élus locaux de sa circonscription afin d’échanger sur la situation des écoles et notamment les fermetures de classes. À cet égard, il ne s’est pas rendu au congrès convoqué par le président de la République, le 9 juillet dernier, afin de défendre les écoles du territoire devant l’inspection d’académie à Melun.

Les différents échanges menés avec les professionnels de l’enseignement ont conduit l’élu meldois à interpeller le gouvernement pour créer un dispositif d’aide éducative spécifique pour les écoles.

Ainsi à travers une question écrite au gouvernement publiée le 17 juillet au journal officiel, le député recommande à Jean-Michel Blanquer que les écoles ne soient plus tributaires des indicateurs sociaux des collèges pour bénéficier des aides éducatives. Jean-François Parigi demande que les écoles disposent de leurs propres critères (accès aux lieux culturels, taux d’équipement…) afin de bénéficier des dotations et aides de l’État, une mesure d’autant plus nécessaire que les écoles sont exclusivement à la charge des communes.

Le député souligne que la diminution des dotations de l’État risque de créer des écoles de la République à deux vitesses. D’un côté les communes en capacité de financer les tableaux numériques, les voyages pédagogiques, les visites de musées… et d’un autre coté les collectivités en difficulté contraintes de sacrifier les activités éducatives.

Selon Jean-François Parigi, l’État a le devoir d’offrir les mêmes conditions d’enseignement à tous les jeunes qu’ils soient dans les quartiers populaires comme dans les territoires ruraux et périurbains. Les discriminations territoriales sont déjà présentes en matière de transports, d’accès à l’emploi et de santé, elles ne peuvent exister dans l’enseignement.