Communiqué, mercredi 27 juin
Le groupe GRC apporte son soutien aux salariés de Nestlé à Noisiel et aux salariés de Bob Martin, ex-salariés Nestlé, à Nemours.
- Nemours – Liquidation judiciaire de Bob Martin
En 2015, Marianne Margaté, présidente du groupe GRC au conseil départemental de Seine-et-Marne, était présente aux côtés des salariés de Nestlé Purina dont la branche « accessoires » était alors cédée avec soixante-et-un salariés à une entreprise inexistante en France et créée localement pour l’occasion : Bob Martin. Objectif affiché : se débarrasser à court terme et à moindre frais des salariés après placement en liquidation de la nouvelle entreprise, chargée de faire « le sale boulot » et tout cela sans refuser les allègements fiscaux. Nous avions dénoncé à l’époque cette stratégie de Nestlé, et c’est bien ce qui est arrivé : la liquidation judiciaire prononcée le 25 juin conduit au licenciement des employés. Aujourd’hui, nous demandons à Nestlé la réintégration de ses salariés.
- Noisiel – Départ du siège de Nestlé pour les Hauts-de-Seine
Nestlé ne fait aucun mystère de la réduction des effectifs : quatre-cents emplois en moins en trois ans (moins d’embauches, postes non renouvelés…)
- Noisiel – Avenir du site
Le projet dévoilé est censé assurer mille emplois. Aujourd’hui, l’entreprise évoque mille huit cents salariés pour ce site. La Seine-et-Marne perd donc huit cents emplois. Il est envisagé des « activités résidentielles, hôtelières, commerciales, sportives et culturelles ». Une telle présentation correspond d’une part à des logements hauts de gamme et, d’autre part, pour le tertiaire marchand à des emplois plus précaires que ceux de l’industrie.
Nous regrettons que Seine-et-Marne Attractivité s’intéresse essentiellement au tourisme alors qu’elle est aussi l’héritière de Seine-et-Marne Développement. Nous interviendrons pour que le Département de Seine-et-Marne agisse pour le maintien des emplois industriels et fasse tout ce qui en son pouvoir afin de refuser la désindustrialisation du territoire. En effet, les emplois ne peuvent se résumer à l’implantation de zones logistiques de plus en gigantesques, au développement de pôles touristiques et à l’accueil des déchets inertes de l’Ile-de-France… au risque d’obtenir un département sans cohésion économique, sociale et territoriale.
Marianne Margaté, présidente du groupe de la Gauche Républicaine et Communiste (GRC) au conseil départemental