« La Tour » chez Casterman
Un duo d’enfer pour l’album noir et blanc avec quelques planches en couleurs qui donnent un relief qui se marie avec l’histoire de la tour qui semble à la limite de la rupture et de l’effritement. Il y a comme une énigme pour l’édifice aussi chancelant que l’histoire est droite et solide. Cela fonctionne parfaitement par l’histoire surprenante de vérité.
De Schuiten (scénario) et Peeters (dessin), 112 pages, 27 euros, paru le 8 janvier, Casterman.
« Les fesses à Bardot »
La belle Brigitte au fait de sa gloire et Jean Gabin doivent venir tourner dans le petit village de Trougnac où rien ne se produit vraiment. Un homme se fait passer pour repérer les décors. Crédules, le maire, les habitants, les commerçants vont l’héberger, le nourrir pour que le village soit choisi. Une comédie douce avec un zest d’acidité le tout dans un décor animé digne des plus grandes productions.
De Pelaez (scénario) et Séjourné (dessin), 160 pages, 22,90 euros, paru le 8 janvier, Grand Angle.
« Le démon de mamie ou la sénescence enchantée »
Le démon qui frappe à toutes les heures chez Florence Cestac arrive de nouveau pour une série culte aussi hilarante que tendre et émouvante. Une sorte de catalogue des petites choses de la vie, des joies et des gros tracas pour la tranche d’âge faite de manies mais aussi de mamies et de vieillesse. Authentique, troublant, amusant et diablement interrogatif pour ceux qui filent au-delà de la barrière des 70 balais.
Florence Cestac, 64 pages, 17 euros, paru le 17 janvier, Dargaud.