La recette du week-end ► L’aïoli, la petite sauce qui sert toujours et qui va bien aux poissons et fruits de mer

L’aïoli, c’est une sauce sans prétention mais qui déploie dans un seul petit ravier toute son envergure. Pas de chichis pour l’haleine quelque peu parfumée qu’elle fait se dégager, si on en mange tous, ça le fait. Il faut penser à l’accompagnement pour les repas de fêtes. Eh oui, l’aïoli est une sauce qui bouge, qui aime le poisson, les crustacées et autres fruits de mer. Elle peut même agrémenter un poulet. Elle est tellement essentielle qu’on dit d’ailleurs un aïoli de poulet, un aïoli de bar, un aïoli de patate douce…

Pour 4 personnes il vous faut :

  • 3 gousses d’ail
  • 1 jaune d’œuf
  • 1 trait de jus de citron
  • 20cl d’huile d’olive
  • Sel
  • Poivre

Pelez et dégermez les gousses d’ail, c’est important car le germe peut être indigeste.

Pilez l’ail en pommade dans un mortier, préférable au presse ail. La pression intense exercée par un presse-ail rompt souvent davantage de parois cellulaires de l’ail. Elle déclenche une réaction des enzymes qui rend son goût âcre, et qui donne un goût plus prononcé, parfois amer à vos plats, par rapport à la saveur plus douce et plus moelleuse obtenue en l’écrasant, le tranchant ou en le hachant.

Dans un saladier, déposez la purée d’ail, ajoutez un jaune d’œuf, assaisonnez puis mélangez.

Versez l’huile et fouettez vivement au fur et à mesure. La sauce doit prendre facilement. Si jamais elle ne prend pas, dans un autre saladier fouettez un autre jaune d’œuf et ajoutez à la préparation.

Quand l’aïoli est monté, ajoutez un trait de jus de citron et assaisonnez à votre goût avec sel et poivre, ou pas.

L’ail se suffit en général à lui-même.