Idées de lecture ► Mélissa fait briller les étoiles

« La faiseuse d’étoiles » de Mélissa Da Costa

L’auteure est une magicienne. Sept romans et plus de trois millions de lecteurs. Il y a un génie qui prend doucement le Mélissa pour partir sur des contrées non exploitées à travers une simple histoire d’enfance attendrissante et bouleversante. Une écriture qui touche au sensible là où le cœur se laisse prendre dans l’histoire où l’amour peut guérir les blessures les plus profondes. Un joli conte enlevé qui soupèse de bien belle manière les rapports dans une vie qui mérite d’être vécue. Sous une bonne étoile.
240 pages, 17,90 euros, paru le 31 octobre, Albin Michel.

« Les Marines » de Nicolas Aubin

Qui connaît vraiment les Marines ? Peu de gens en fait mais l’ouvrage travaillé au corps, permet de découvrir le corps d’élite devenu incontournable de la culture américaine mais aussi mondiale. Une légende qui a imprégné de manière forte la culture populaire. L’auteur semble survoler son sujet complexe par des notions de sociologie, histoires culturelles, sociologie, politique. Tout est clair, ordonné pour une lecture qui plonge le lecteur au cœur d’une entité passionnante.
Histoire d’un mythe américain, 544 pages, 26 euros, paru le 17 octobre, Editions Perrin.

« Les trois femmes de ma vie » de Dominique Fernandez

Trois femmes, trois destins. La simplicité côtoie l’extraordinaire pour l’auteur façonné par les trois femmes qui ont stabilisé sa vie. trois portraits différents mais qui ont lutté et permis à Dominique de se construire par le biais de sa grand-mère, sa mère et son épouse. Une traversée sentimentale d’une grande douceur où l’émotion surnage en surface.
272 pages, 20 euros, paru le 3 octobre, Editions Philippe Rey.

« Permanent Midnight » de Jerry Stahl

L’humour de l’Américain bon teint décape, dérange aussi par le style coupant, tranchant dans le vif sur ses addictions en purgeant ses péchés. Le roman noir se promène sur toutes les couleurs d’un arc-en-ciel d’épidermes qui donnent un petit frisson de la dégringolade par un texte aussi attachant que poignant.
 505 pages, 11 euros, format poche, paru en septembre, Rivages poche.