« Les Egarés » de Ayana Mathis
C’est l’une de voix afro-américaines les plus remarquées de sa génération qui semble posé dans l’univers intime, dur, noir souvent sa justesse de pensée. Une histoire dans les années 80 où la vie est rude pour Ava, chassée par son mari qui doit fuir avec son fils de dix ans. Le livre est un portrait poignant de la femme volontaire qui protège son enfant au détriment d’elle-même. Quelle force d’écriture.
528 pages, 25,90 euros, paru en septembre, Gallmeister.
« Le Goût des mûres sauvages » de Gilles Laporte
Des années 1960 à 2000 dans le joli mais dur pays de Lorraine, le destin de Loane, passionnée de danse classique, déterminée, va voir son destin bifurquer vers le monde paysan après son mariage avec un jeune paysan vosgien. Son destin bascule à la mort de Frederick. C’est le roman fort d’une femme forte qui assume ses fonctions de mère, d’élue locale, d’artiste, de paysanne dans un monde hostile à ses engagements.
448 pages, 22 euros, paru en septembre, Les Presses de la Cité.
« A l’école des Lettres »
Le premier volume a été un succès et c’est avec un malin plaisir que l’on retrouve les héros en culottes courtes. A première vue le livre est amusant, follement drôle même mais la culture encyclopédique permet de découvrir sur un autre jour les écrivains comme Zola, Baudelaire… Il y a une vraie jouissance de la connaissance entre textes ciselés et dessins poétiques. C’est un livre de classe, très classe.
Scénario de Popésie, dessin de Maïté Robert, 128 pages, 20 euros, paru en septembre, Dargaud.