« Docteur Mouche » de Gilbert Bordes
Membre de la Nouvelle École de Brive, romancier populaire, auteur d’une bonne soixantaine de livres,lce spécialiste de roman historique sait mélanger les genres. Là c’est une énigme policière qui s’installe avec la mort de Julie dans un petit village de Corrèze. Le maire mais aussi médecin, amant de la jolie femme a été désigné coupable. Sans preuve. Après des années de prison, il se reconstruit doucement avec l’aide du fils de la défunte. Après treize ans d’un mystère opaque il est temps pour les accidentés de la vie de partir à la recherche du véritable assassin de Julie.
288 pages, 21 euros, paru le 18 avril, Les Presses de la Cité.
« Très très feutré » de Hélène Vézier
Trajectoire curieuse et étonnante de l’étudiante de Science Po Toulouse, Sorbonne, qui avait le parfait costume pour travailler au Sénat puis qui bifurque à 40 ans comme comédienne, autrice du fameux podcast Madame Meuf. Le livre est vivifiant, enlevé, coquin en diable sous les dorures de la République où la reconnaissance ne passe pas toujours par le travail mais par quelques coucheries, harcèlements, sexisme, déconne et un peu de picole et périodes de dépression. Un premier roman décapant, surprenant dans une satire drôle et grinçante mais qui possède une finesse d’analyse et un ton acerbe qui se promène le nez en l’air sur un ton désopilant.
320 pages, 18,90 euros, paru le 15 mai, Editions du Rocher.
« Un océan d’éternité » de Marie-France Desmaray
Vendée 1935, Yann, du haut de seize ans, rêve de grandes aventures à l’image de sa famille de pêcheurs. Il regarde l’horizon comme source d’évasion et s’embarque pour pêcher le thon en mer d’Irlande. Le bateau va s’échouer , il est recueilli par un médecin et ses filles en tombant sur le charme de Kiara et la fougueuse Maureen et se retrouve pris au piège de l’amour qu’il cherchait à fuir pour s’émanciper à l’air libre. Une évasion romanesque très bien dépeinte par la plume légère de l’auteure.
352 pages, 22 euros, paru en avril, Les presses de la Cité.