« La sage-femme clandestine » de Soraya Lane
Une histoire vraie, prenante, douloureuse mais belle que celle de la sage-femme qui a mis au monde plus de trois mille enfants à Auschwitz. L’histoire est romancée mais s’appuie sur un socle d’une vérité qui prend aux tripes donne un espoir dans la vie qui était d’une réalité terrible. Emilia a exercé son métier avec la foi pour sauver les bébés qui ont eu la malchance de naître dans l’enfer. On se laisse porter au fil des pages par se conte où apparaît quelques lueurs d’espoir dans l’humanité dévastée. Très fort et magnifique.
336 pages, 20,90 euros, paru le 15 mai, City.
« Les larmes secrètes » de Frédérique Volot
Des destins qui se croisent et s’entrecroisent dans la période délicate de 1941 où les amis russes fuient la révolution bolchevique trouvent du réconfort et de l’aide dans l’hôtel de la gare en plein cœur des Vosges. Une chronique humaine mais aussi un espoir de vie meilleure et la tragédie qui guette dans le roman dur et tendre, beau en attendant la fin de la guerre.
384 pages, 22 euros, paru en avril, Les Presses de la Cité.
« La jeune Fille aux silences » de Lyliane Mosca
Un roman tiré d’une histoire vraie et prenante d’une jeune enfant de dix ans, Fanette, gaie et lumineuse malgré la dureté d’une vie qui lui tend les bras. Elle est différente par son éducation sévère et la douce romance à l’adolescence elle repoussera la vie meilleure pour reprendre sa vie en main après le décès de son père. Sera-t-il temps de réaliser enfin ses rêves ? Un sujet délicat tendrement traité par une plume sensible.
368 pages, 22 euros, paru en avril, Les Presses de la Cité.