par
« Les chandeliers » de Sioux Berger
Le troisième roman de l’auteure vivant en région parisienne est d’une douceur qui contraste avec la vie trépidante d’une région peu humanisée. Pourtant, face à notre monde qui va vite, et parfois brutal, Augusta tisse sa toile face au projet de construction d’une résidence là où elle vit paisiblement avec son atelier de bougies. Le livre est comme un film qui se passe au ralenti entre des personnages bien campés avec chacun un désir de réussir à aller au bout de son idée.
233 pages, 18 euros, paru le 3 avril aux Editions du Rocher.
« La vie n’est pas un roman de Susan Cooper » de Stéphane Carlier
Susan est une romancière qui vit à Paris, reconnue par la qualité de ses romans qui se vendent dans le monde entier. Elle doit se rendre dédicacer au Salon du livre de Monaco quand elle reçoit un message lui révélant qu’une jeune femme vient de tuer un homme. Faut-il répondre au message privé ? Le sens du devoir, le désir de passer son chemin ou bien la curiosité d’une romancière se télescopent. Entre fiction écrite et réalité du terrain qui va prendre le dessus ? Un roman bondissant.
291 pages, 20 euros, paru le 4 avril, le Cherche midi.
291 pages, 20 euros, paru le 4 avril, le Cherche midi.
« Mauvaise mer » de Jérôme de Verdière
On joue sur les mots et surtout sur les sentiments avec le titre à double entrée mais une sortie inéluctable. Elisabeth attend depuis trente ans son mari parti au large des côtes bretonnes et jamais revenu. Tous les jours elle attend sur le muret de la jetée. Sa fille Simone vit douloureusement le drame des douleurs enfouies. Le face à face mère-fille est dérangeant, poignant, obsessionnel et sans issue comme une lame trop forte qui jaillit sur la jetée. C’est beau, dur et sensible.
192 pages, 19,50 euros, paru le 25 avril, le Cherche midi.
192 pages, 19,50 euros, paru le 25 avril, le Cherche midi.
