« Les Orphelines du train » de Gill Thomson
La guerre renforce les liens d’une amitié durable et qui durera toute une vie. Kirsty se retrouve orpheline à la mort de ses parents en 1939. Envoyée en Hongrie, elle fait connaissance dans sa famille adoptive de la jeune Anna et lorsque les nazis envahissent le pays, les deux enfants se retrouvent seules et sont confrontées à l’horreur. Ensemble elles souffriront, ensemble elles resteront. Un livre fort et délicieux.
384 pages, 20,90 euros, paru le 20 mars, City Editions.
« Je réveillerai les couleurs du bonheur » de Julien Aime
Un hymne à la tendresse, à l’amour mais aussi à la famille pour Lucas, 15 ans, et Manon, 9 ans, qui voient leur monde s’effondrer lorsque leur mère prononce, après une nouvelle dispute avec leur père, « je vais partir, vraiment ! » Lucas entre en scène et va tout faire pour sauver le pseudo bonheur familial chancelant. Il échafaude avec le recours de la voisine un plan audacieux, un peu bancal pour redonner de l’amour au couple. Un voyage au pays du bonheur de l’amour. Logique quand l’auteur s’appelle Aime.
368 pages, 19 euros, paru le 21 mars, Editions l’Archipel.
« Le bon facteur Bouvreuil » de Daniel Cario
Antonin montre depuis son plus jeune âge un talent certain pour la lecture mais aussi l’imitation des écritures, la calligraphie. Durant la guerre de 14, il est promu vaguemestre et prend en amitié ses copains soldats qui, dans les tranchées, ne reçoivent pas de courrier. Il écrit lui-même des missives douces censées être envoyées par les fiancées. De retour au pays, libéré il reprend son activité de facteur et falsifie de nouveaux les courriers jusqu’au jour où il rencontre Valentine atteinte de tuberculose et de mélancolie chronique. Que va pouvoir faire Antonin ?
368 pages, 22 euros, paru le 15 février, Les Presses de la Cité.